[Tai-Chi-Chuan] Juste une question d'équilibre ?

Généralement défini comme un art martial chinois basé sur un enchaînement de mouvements doux, lents mais précis, le tai-chi-chuan peut s’enseigner dans différentes "écoles" et avoir différents styles : Yang, Chen, Sun, Wu. Visite guidée avec deux enseignants villeurbannais.
[Tai-Chi-Chuan] Juste une question d'équilibre ?

Nicolas Favier enseigne le tai-chi-chuan depuis une quinzaine d’années, notamment à la MJC de Villeurbanne et à la Voie du Mouvement. Edyta Piatkowska Wu l’enseigne, entre autres, au Bambou Balance Harmonie et Mouvement.

Tous deux proposent cette pratique qui associe respiration, concentration et mouvements fluides.

« Le tai-chi, art martial chinois interne, est un long travail de placement et de coordination à entreprendre entre le corps, la respiration et la gestuelle, développe Nicolas Favier, éducateur sportif, diplômé d’État pour les arts énergétiques chinois. L’objectif de nos cours ? Se rapprocher de la libre circulation de l’énergie, amener de la détente et du relâchement, tout en étant à l’écoute des besoins des élèves. » Comment ? « Par un travail structurel du corps et la coordination des mouvements. Une pratique que l’on travaille progressivement tout en se basant sur le rythme naturel de la respiration. On essaie de trouver l’unité du corps, mais pas n’importe comment. Il faut guider chaque mouvement avec l’intention, en lui donnant du sens. »


Ancienne handballeuse de haut niveau, Edyta Piatkowska adopte le tai-chi-chuan en 1998, et passe, dans la foulée, une maîtrise en activités physiques adaptées. « Mes cours de "tai" démarrent par un échauffement sous forme de qi gong, on insiste sur la notion de prise de conscience du corps et des appuis au sol. On y intègre la respiration dans les gestes. » La pratique se fait par des mouvements simples. Il faut être à l’écoute de son corps, trouver l’équilibre, son enracinement et ses appuis, prendre conscience de l’espace. « Les bienfaits sont réels : détente, souplesse, vitalité, équilibre émotionnel et ouverture de l’esprit, constate cette instructrice certifiée de l’association internationale de tai-chi-chuan de la famille Yang. On arrive à atteindre un réel bien-être, à améliorer la qualité de vie des personnes. Pratiqué à deux, le tai-chi est un moyen de mesurer sa capacité d’écoute avec un partenaire. »

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