28 Agir vite et bien, pour aujourd’hui et demain

Les vagues de chaleur se multiplient, elles sont plus intenses et précoces. Les écologistes parlent d’urgence écologique depuis longtemps : nous y sommes. Sans attendre les prochaines élections nous devons agir dès maintenant pour les plus fragiles : les enfants, les aînés, les plus démunis... Passer à l’action aujourd’hui pour nous adapter, penser la ville de demain pour contribuer à rendre la planète viable : c’est avec ce double objectif que nous souhaitons faire de notre ville un territoire exemplaire.
L’adaptation et l’anticipation pour une ville plus agréable à vivre, c’est ce que visent chaque jour les 14 élu•es de notre groupe au sein de la majorité municipale, chacun•e dans ses propres champs d’intervention : éducation, économie, déplacements, économie d’énergie et confort, réduction des déchets, politique de la ville, écoresponsabilité…
Vous avez pu observer dans votre quotidien certaines de ces réalisations : rénovation thermique du patrimoine municipal (école, gymnase), travaux de voirie pour une meilleure répartition de l’espace public et pour encourager les mobilités douces, accompagnement de projets éducatifs, culturels, ou tournés vers l’économie sociale et solidaire et l’artisanat... C’est le fruit d’une dynamique collective entre la ville, la Métropole, mais aussi avec vous, notamment grâce au budget participatif.
Le chemin sera semé d’embûches (volatilité de coûts de l’énergie, des matières premières, inflation, résistance au changement…) mais la peur paralyse alors qu’il s’agit de penser l’avenir.
Depuis la ville, en passant par la Région et l’Assemblée nationale jusqu’au parlement européen, vous pouvez compter sur les écologistes pour mener tous les combats au service de la justice sociale et climatique.
Soucieux de la transparence de l’action publique nous rendons compte du chemin parcouru et des projets à venir, dans ce numéro spécial mais aussi régulièrement sur www.lesecologistesvilleurbanne.fr.
Groupe Les écologistes

Deux ans après le Covid, le pari réussi d’une culture gratuite et de qualité

Si l’on en croit son affluence (45 000 personnes en 3 jours), le Festival RÉEL a été une indéniable réussite. Ce pari un peu fou, porté par des jeunes volontaires, a dépassé toutes les attentes en faisant une entrée triomphale dans l’histoire culturelle villeurbannaise.
Cet évènement, sans précédent, a su trouver son public, jeune mais aussi familial, en proposant une programmation allant des plus jeunes talents locaux aux artistes reconnus nationalement. Pendant trois jours, Villeurbanne a vibré comme jamais auparavant. En coulisses, tout le savoir-faire de la collectivité a été mobilisé pour assurer la sécurité des festivalier•es grâce à un important dispositif de sécurité spécialement conçu. Rebelote fin septembre avec le « grand prix de Villeurbanne » de la compagnie Royal de Luxe !
Le festival RÉEL devait être ouvert à toutes et tous en faisant le pari de la gratuité. Villeurbanne tend ainsi à prouver qu’un spectacle grandiose n’est pas forcément tributaire de logiques marchandes ou d’un sponsoring tapageur, tout en portant un message d’inclusivité et de tolérance. Plus qu’une vitrine de la politique culturelle villeurbannaise, le RÉEL est un manifeste, une démonstration de ce que des choix politiques forts peuvent concrètement apporter aux habitant•es.
La Ville se porte ainsi garante de l’épanouissement de sa jeunesse en investissant aussi pour son temps libre, en complément des politiques éducatives et de prévention.  
Cet été, Villeurbanne réitère sa programmation « Vivez l’été » à destination des deux tiers des jeunes qui n’auraient pas pratiqué d’activité pendant la saison estivale. Les élu•es tiennent ici à saluer le travail des agents, animateurs, et éducateurs mobilisés sur cette période charnière où il est capital de maintenir un lien avec la jeunesse. Des animations sont par ailleurs accessibles à l’ensemble des Villeurbannais•es pour profiter de leur ville, malgré la chaleur annoncée.
Groupe Socialistes et citoyen•ne•s villeurbannais•e•s

Deux ans, déjà, que nous sommes élu•e•s !

Nous ne pourrons pas développer ici tout ce que nous avons fait et tout ce qui nous reste à faire pour tenir nos engagements auprès des Villeurbannais•e•s. Voici cependant quelques-unes de nos actions de l’année, et d’autres à venir.
Nous avons établi différents plans, comme le contrat local de santé qui sera effectif en 2023. Il guide la politique de santé publique pour les 5 ans à venir autour de plusieurs sujets : sport-santé, interconnaissance des acteurs de santé, prévention… et aborde la question du manque de professionnels et les stratégies pour en trouver. Le plan sur la lutte contre les discriminations prévoit lui des actions sur les inégalités sociales, économiques, professionnelles. Le dispositif de recherche-action « Discri-O » qui s’est terminé récemment est un bon exemple d’actions à mener.
La maison de l’égalité et de la lutte contre les discriminations, engagement phare de notre campagne, peine à voir le jour faute de locaux. En attendant de trouver un lieu, nous travaillons déjà avec les associations qui s’y trouveront. La semaine villeurbannaise des handicaps 2022 reflète la méthode que nous y appliquerons : croiser et additionner les enjeux de discriminations socio-économiques. Une autre avancée récente est la mise en place d’une permanence d’accueil, d’écoute et d’orientation LGBTI+ à la maison Berty Albrecht.
Côté alimentation, la restauration municipale est passée du plastique (néfaste pour la santé, notamment lorsque réchauffé) à l’inox, ce qui participe à la réduction des déchets. Le marché public de la cuisine centrale a été repassé pour aller vers une alimentation plus bio et locale ; rappelons que ce sont 8 650 repas journaliers pour les enfants, seniors et agents de la ville ! Les jardins partagés continuent aussi leur progression avec deux nouveaux en 2022 (Gervais Buissière et esplanade du Rize).
Pour suivre toute l’action municipale, nous vous donnons rendez-vous la première semaine de juillet dans la rue à la rencontre des élu•e•s !
Groupe Villeurbanne Insoumise Ensemble !

Rénovons plus et plus vite !

Le mois dernier, alors que les températures montaient jusqu’à 38 degrés dans la métropole de Lyon, la nécessité de rénover énergétiquement les bâtiments anciens de notre territoire s’est fait sentir. L’augmentation des températures et la récurrence des périodes caniculaires nous forcent à constater le naturel invivable de logements dans lesquels les systèmes de ventilation naturelle ne sont pas développés, et qui ne sont pas davantage capables de garder la chaleur en hiver, que de maintenir de la fraîcheur en été. Fruit de deux actualités différentes, cette nécessité se fait déjà sentir depuis un certain temps du fait de l’augmentation des prix de l’énergie, qui sera amplifiée par l’augmentation des prix du gaz due à la crise russo-ukrainienne lorsqu’il faudra chauffer les logements l’hiver prochain. Ces bâtiments anciens, qualifiés pour la plupart de passoires thermiques sont des gouffres économiques pour ceux qui les habitent et cette situation est de moins en moins tenable à mesure que les années passent.
Le secteur du bâtiment et de la construction est à la croisée des chemins de nombreuses problématiques environnementales et économiques que nous devons solutionner dès à présent. Secteur économique clé, il se place deuxième secteur le plus émetteur derrière celui du transport avec 25 % des émissions de gaz à effet de serre nationales et 44 % de la consommation énergétique nationale. Pour autant, la demande de construction augmente chaque année. Deux solutions ressortent ici: construire des bâtiments neufs, et rénover les bâtiments anciens. Ce sont là les deux orientations majeures prônées par toutes les lois relatives à la transition énergétique et écologique depuis le Grenelle de l’environnement de 2007.
Sans électricité et sans pétrole, les architectes et constructeurs de l’empire romain construisaient déjà en fonction des aléas climatiques des espaces sur lesquels ils vivaient. 1500 ans plus tard, nous disposons de toutes les matières et énergies nécessaires à la construction d’une ville douce et harmonieuse, sans y parvenir. Il est plus que jamais nécessaire de rénover les logements non adaptés aux aléas climatiques de notre territoire. Il en va de l’amélioration des conditions d’existence de toutes et tous.
Groupe Génération.s

La défaite institutionnelle du deuxième tour des législatives

Plus de la moitié des électeurs a boudé les urnes. L’extrême droite est le premier parti d’opposition. La gauche unie ne remporte que 142 des 577 sièges. Le gouvernement n’a pas rassemblé de majorité absolue.
Le parlement est morcelé mais n’a pas les clés institutionnelles pour gérer cette pluralité. On sait depuis longtemps que ni le bipartisme, ni le tripartisme ne satisfont les aspirations des citoyens. Que les débats caricaturaux poussent les électeurs à fuir. La théorie des trois blocs que certains ont tenté d’imposer a volé en éclats.
Nous défendons depuis longtemps le parlementarisme et la représentation proportionnelle. Nous défendons depuis longtemps une VIe République pour dépersonnaliser le pouvoir et faire de l’Assemblée un véritable espace de débat. Nous rejetons tant les oppositions pavloviennes que les députés godillots.
Aucun gouvernement n’a mené cette réforme institutionnelle et aujourd’hui nous avons la double peine : la division politique et l’instabilité. Un système proportionnel et parlementariste permettrait de sortir par le haut de cette situation.
On fustige souvent les IIIe et IVe Républiques parce que le parlement était prééminent et les gouvernements instables. Cela n’a jamais empêché d’avancer, de réformer, d’assurer des progrès sociaux décisifs et d’affronter des crises majeures grâce aux combats des corps intermédiaires, des partis et des élus.
À Villeurbanne, la satisfaction de retrouver un député de gauche est réelle mais nuancée par l’abstention massive. La NUPES fait 15 points de moins que l’union de la gauche qui nous a apporté la victoire aux municipales en 2020. Il faut dire que le point d’équilibre de cette union n’est pas tout à fait le même. Au plan national, l’union de la gauche sous ce drapeau et sous cette forme n’a pas non plus suscité l’adhésion du peuple de gauche.
Comme nous l’avons fait à Villeurbanne et partout en France, le PRG continuera de porter les couleurs d’une gauche républicaine, européenne, écologique et sociale.
Jonathan Bocquet
Groupe Cercle Radical et Place Publique

Un plan de mandat 2021 – 2026 qui tient ses promesses !

Après la séquence électorale qui a vu l’élection d’Emmanuel Macron à la Présidence de la République face à Marine Le Pen avec l’éviction de la gauche au premier tour, les élections législatives ont vu cette même gauche reprendre des couleurs autour de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES), en empêchant la « Macronie » de disposer de la majorité absolue à l’Assemblée Nationale.
Un sursaut salutaire pour espérer pouvoir contrer efficacement une politique qui s’annonce furieusement antisociale et porteuse de casse des Services Publics déjà durement éprouvés plusieurs décennies de politiques (ultra)libérales des gouvernements précédents !
A Villeurbanne, force est de constater qu’un an après son adoption, l’ambitieux plan de mandat 2021-2026 porté par la majorité de la gauche rassemblée et écologiste répond au triple défi de la transition écologique, démocratique et sociale pour laquelle elle a été élue, au travers par exemple de la lutte contre le sans-abrisme et de la poursuite de l’effort de construction de logements sociaux, de la mise en place de l’Assemblée citoyenne en lien avec le budget participatif, ou de lutte contre les îlots de chaleur à l’heure où la sécheresse actuelle nous rappelle l’impératif de la bifurcation écologique.
Concernant la délégation conduite par Christine Goyard-Gudefin, adjointe communiste à la vie associative, divers projets s’inscrivent dans un plan d’actions né de la volonté des associations qui comprend la création d’un conseil consultatif de la vie associative, baptisé  ‘’le cocon’’, l’élaboration d’un guide de l’association inclusive qui sera à disposition à la rentrée, et un travail en cours pour mettre en place l’Observatoire de la vie associative.
Ces projets avancent à bon train, grâce à des idées qui peuvent se réaliser avec le budget participatif, sans oublier l’éducation populaire tout comme à la jeunesse à qui il faut donner toute sa place dans la ville.
Groupe Communistes et Républicains

Grands projets pour Villeurbanne, impliquons nous !

La période estivale est souvent l’occasion d’avancer sur les travaux en ville. C’est donc aussi pour nous l’occasion de revenir sur les nombreux grands chantiers structurants qui çà et là, vont débuter et se développer. Nous avons bien entendu en tête les différentes ZAC (Zones d’aménagement concerté) dans les quartiers de Grandclément ou des Gratte-Ciel. Cette dernière entérinera l’extension du centre-ville pour renforcer son attractivité, que ce soit par des zones résidentielles, ou différents secteurs d’activité.
Quant à la requalification qui s’amorce tout juste, sur l’ancien site industriel ACI situé entre les rues Alexis Perroncel et Roger Salengro, il nous semble que le projet pourrait avoir plus d’ambition.
Alors que l’opportunité de créer un lieu original, trait d’union entre la Doua et les Gratte-Ciel, nous apparait être une idée novatrice, on se dirige vers un projet très « classique » mêlant résidence,  activité et végétalisation. Une ZAC supplémentaire en quelque sorte.
Il serait préférable de faire preuve d’audace pour rendre le lieu visible et attractif. D’autres quartiers l’ont fait, comme à Gerland avec la création de « La Commune », exemple intéressant et instructif.
Les tramways font aussi partie de ces évolutions structurantes. Nous déplorons cependant que la concertation sur ces sujets ne soit pas assez poussée. Si nous avions déjà pu dénoncer l’absence d’une réelle écoute des habitants quant aux tracés du tram T6, nous déplorons également les modalités la concertation sur le tram T9.
Ce projet sera sans aucun doute d’une importance cruciale pour la ville et notamment pour le désenclavement du quartier de Saint-Jean. Alors que le maire et son équipe soutiennent et valorisent, à juste titre, les nouveaux outils de démocratie locale et de participation citoyenne, le bilan de la concertation sur le T9 est extrêmement décevant. Aucun avis donné à Villeurbanne, ni à Vaulx-en-Velin, ni à la Métropole.
Comme quoi, les grands donneurs de leçon en matière de démocratie locale n’accordent pas nécessairement les paroles et les actes.
Groupe Villeurbanne progressiste