Préparons aujourd’hui le monde d’après

Nous espérions publier cette tribune dans un autre contexte. Au lieu de cela, elle est diffusée alors que la crise sanitaire liée au Covid-19 est malheureusement toujours présente.
En cette période de crise, notre groupe appelle à une forte solidarité. La première démonstration de celle-ci est de respecter et d’appeler au respect des gestes barrières et du confinement. Nous devons également diffuser et soutenir les appels à la solidarité lancés par les associations et pour celles et ceux qui le pourraient participer aux initiatives de solidarité menées sur le territoire. Notre groupe appelle chacun(e) des Villeurbannais à prendre des nouvelles de ses voisins, à manifester une solidarité active.
La priorité est toujours à la lutte contre l’épidémie et au soutien à celles et ceux qui travaillent pour endiguer la maladie, pour assurer le fonctionnement de notre économie et assurer notre sécurité.
La situation réclame de la responsabilité. Responsabilité dans la gestion de la crise et les actions menées. Responsabilité dans les réponses à apporter pour préparer l’avenir immédiat et à plus long terme.
Nous sommes face à une triple crise : sanitaire, sociale et économique. La réponse à ces crises doit passer par des politiques de solidarité, par la réaffirmation de la puissance publique dans la protection efficace de nos concitoyens, par le soutien à l’économie réelle et non financiarisée, par le rappel constant de la prise en compte de la dignité humaine.
La période que nous traversons doit nous interroger. Au-delà de l’inquiétude qu’elle suscite, elle peut être l’occasion de réfléchir sur les valeurs, les priorités de notre société. Personne ne sait ce que sera demain mais nous pouvons contribuer, collectivement et solidairement, à en dessiner les contours.
Notre groupe est persuadé que la solidarité exprimée lors de la crise peut se prolonger.
Groupe Socialistes et apparentés

L’Humain d’abord

20 Mars 2020, c'est le printemps, les oiseaux chantent, les arbres fleurissent la vie est là. Pourtant chacun se doit de rester chez soi, surtout ne pas sortir pour éviter que le virus se répande.
Ici à Villeurbanne le soir à 20h certains se mettent au balcon et applaudissent. Se mettent au balcon et entonnent une chanson. Les temps changent, on prend le téléphone pour appeler un voisin, s'inquiéter de sa solitude, oui chacun est bien seul, seul avec lui-même, seul avec ses occupations pour oublier, peut-être, le manque de liberté.
Renouer avec le temps, avoir envi de le perdre, de le prendre et trouver l'essentiel : peut-être la réflexion... Comment a-t-on pu laisser la planète se dégrader, depuis, l'après-guerre, peut-être... Comment a-t-on pu laisser des enfants des familles à la rue ? Comment a-t-on pu laisser mourir de froid dans notre pays, dans tous les pays, tous ces gens ? Face à l'abération, l'insupportable est-ce bien le virus, la pandémie ? Je suppose que des chercheurs s'attèllent à trouver le vaccin et que bientôt il sera là. Nous restons confinés pour sauver l'autre, ensemble nous agissons donc pour les autres..
Qui demain sera debout ? Où sera celui qui ne peut se nourrir, demain ?
Mais comment peut-on avoir tant de déchets alors que des peuples meurent de faim ?
En ce moment s'organiser est le verbe du quotidien. Solidarité devient plus que naturel, les anciens, la malades ont un réel besoin des autres.
Les soignants sont présents, toujours avec les yeux qui sourient, les lèvres étant cachées. Nous auront beau les applaudire, ils donnent leur vie et sauvent... et demain quand tout ira bien, soutiendrons nous leurs revendications ?  
Demain le jour se lèvera et la lutte engagée ne pourra que continuer pour des conditions de travail, de vies décentes pour chacun...
Demain c'est sûr déjà nous l'aimons ce demain, nos yeux brillent quand nous prononçons ce mot,  mais que seront devenus nos droits ? …  demain sera ”L'Humain d'abord”  l'engagement de tous...
Groupe Communistes et républicains

Ils vous l'auraient bien dit ?

L’épreuve que nous traversons, moment inédit de notre société s’il en est, donne à chacun l’occasion d’affirmer qu’il avait bien raison. Que demain, parce que plus rien ne sera pareil, il faudra appliquer toutes les mesures qu’il défendait déjà hier. A en entendre certains, il aurait même suffi de voter pour eux pour éviter la crise sanitaire due à un virus émergent. On dit qu’on ne voit pas le rapport avec la pandémie, mais c’est le débat public moderne. Chaque événement donne raison à tout le monde, chacun dans son coin. Cela fait longtemps que nos pensées sont confinées.
Constatons cependant que derrière les batailles pour revendiquer la paternité de telle ou telle idée, les convergences sont nombreuses – particulièrement à gauche – en matière de diagnostic, de volontés et de perspectives. Concentrons-nous donc sur l’essentiel : l’opportunité de travailler et de débattre ensemble, à partir des convergences qui émergent au milieu de cette expérience commune. L’heure est au rassemblement ; s’il n’est pas physique pour le moment, il doit être à tout le moins le rassemblement des pensées et des idées. Gageons qu’une fois cette épreuve surmontée, les bonnes volontés sauront se reconnaître. Car derrière les controverses scientifiques légitimes – qu’il faut laisser aux scientifiques ! – se posent des questions proprement politiques. Celles-ci doivent être traitées par tous les citoyens. C’est pourquoi le cercle a décidé de reprendre son activité. En lieu et place de nos traditionnels café-débats, nous proposons de nous retrouver dans des débats numériques (mais rien ne vous empêche de prendre un café en même temps). Retrouvez-nous sur facebook et contactez-nous pour échanger avec nous sur la situation locale, nationale et internationale.
Proposez vos sujets et venez débattre. Ne laissez pas à d’autres, pas même à nous, le soin de multiplier les éditos. Alimentons ensemble l’intelligence collective.
En vous souhaitant des sources d’évasions créatives et poétiques.
Groupe Radical Génération Ecologie et Citoyens

Crise sanitaire : être à la hauteur des attentes des Villeurbannais

La crise du Covid-19 nous a tous pris au dépourvu par son caractère soudain, intense et inédit. Elle a frappé notre ville. Plusieurs familles ont perdu un proche. Elle a mis à rude épreuve notre mode de vie, le fonctionnement de notre économie et de nos services publics.
Les collectivités territoriales ont dû être, immédiatement, opérationnelles pour assurer la continuité du service public, à la Ville, à la Métropole et en lien constant avec les services de l'État. Cette coordination nécessaire est vitale pour la suite de la crise et l'évolution à venir dans les prochaines semaines, les prochains mois. Face aux enjeux, personne ne réussira seul.
À compter du 11 mai, Villeurbanne sera en première ligne et devra être à la hauteur des enjeux imposés par le « déconfinement » et les perspectives tracées par le Président de la République, le Premier ministre et le Gouvernement.
Notre ville devra être au rendez-vous de la réouverture progressive des écoles dont elle a la charge, pour assurer aux familles et aux enseignants les meilleures conditions d’accueil dans le cadre de mesures sanitaires toujours indispensables.
Notre ville doit tout mettre en œuvre pour favoriser la reprise progressive de certains services essentiels à la vie des habitants et pour aider chacun à respecter les règles strictes liées aux gestes barrières et à la distanciation afin de protéger, notamment, les personnes les plus vulnérables.
Notre ville doit jouer pleinement son rôle, en lien avec la Métropole, pour que les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les professions libérales, les petites et moyennes entreprises retrouvent leur activité.
Certes, notre ville ne peut pas tout faire. Mais elle a le devoir de mettre toutes ses forces dans la bataille, main dans la main avec la Métropole et l’État, pour une seule cause : être au service de l’intérêt général et de la continuité de la vie de la Nation.!
Groupe Villeurbanne naturellement

Bien se nourrir : un autre enjeu de santé publique

La crise du COVID 19 met à jour ce qui apparaît comme un autre enjeu essentiel de notre quotidien : l'alimentation. Nos circuits de production et de distribution des denrées alimentaires sont mis à mal par cette crise. Le transport des marchandises est parfois contraint et certains produits connaissent des pénuries.
A Villeurbanne comme sur l'ensemble du territoire, les enseignes de la grande distribution connaissent des affluences fortes, ne permettant pas toujours de prendre les mesures sanitaires strictes que l’État impose aux marchés ouverts.
Quelques marchés ouverts de producteurs ont pu rouvrir, grâce à la dérogation obtenue par le maire auprès du Préfet, après l’interdiction à l’échelle nationale.
Mais ces marchés, au nombre de six ne concernent que quelques producteurs, et sont loin d’être suffisants au regard de la demande. Ils doivent pourtant permettre aux producteurs de vendre leur production et aux clients d’acheter frais, de saison, local, non transformé, non emballé. Tout en s’assurant du respect drastique des mesures sanitaires, la ville doit encourager d’autres systèmes de distribution : plateformes en ligne avec points de retrait de produits locaux, systèmes de livraisons, adaptation des commerçants, etc. Ces initiatives permettront de désengorger les autres lieux de distribution et d’éviter les longues files d’attente pour approvisionner chaque foyer de produits de qualités.
Après la crise, un travail de relocalisation de notre production devra être engagé rapidement à l'échelle du pays, afin de développer la résilience de nos territoires. Pour le « jour d’après », l’organisation de notre modèle de développement sera à repenser dans de nombreux domaines, notamment sur les questions agricoles et alimentaires (circuits courts, agriculture bio et locale, halles et marchés de producteurs, alimentation de qualité à prix accessible…). Il est temps !
Groupe Rassemblement citoyen EELV-FDG

La mondialisation heureuse avant le chaos

Face à l'ampleur de la crise de société que révèlent les évènements sanitaires et économiques que nous subissons, un vent de panique s'est levé du côté de nos dirigeants. En apparence seulement. La mondialisation sauvage n'aurait plus la cote. Le Président parle même de souveraineté nationale (en matière économique du moins) ; immédiatement repris en coeur par ses courtisans.
Nous les premiers pourrions en être heureux et enfin reconnus dans nos analyses clamées et revendiquées depuis des décennies. Gardons-nous des illusions car E. Macron n'a pas été élu pour ça mais au contraire pour renforcer l'union européenne et son marché international auquel nous sommes liés. Il adhère à cette culture mortifère qui voudrait  d'un homme sans héritage, sans affiliation, sans appartenance, une sorte de citoyen du monde, un zombie enfermé dans l'éternel présent de la consommation et de la communication ; le produit d'une économie globale venant à bout de l'Etat-Nation. Beurk, beurk ! !
La solidarité aussi est devenue un bien précieux mais parler de solidarité dans une société qui vit dans la défiance permanente et qui est en rupture avec ses dirigeants, c'est là aussi une imposture politique majeure.

En banlieue parisienne, pas de confinement pour les voyous sur fond d'émeutes significatives de l'impuissance politique à tous niveaux.. Alors, nous continuerons à affirmer qu'il n'y a pas de crise spécifique des banlieues, encore moins de poussée raciste qui appellerait une remise en cause radicale de tout ce qui fonde notre pacte national. Il y a une crise générale de la sociabilité, bien analysée et comprise par les forces islamistes, sur fond de l'effondrement du sentiment d'appartenance à une communauté de destin.
A Villeurbanne, nous attendrons que de nouvelles élections municipales et métropolitaines soient rejouées (probablement en mars prochain) et naturellement notre groupe répondra présent car notre projet de société doit continuer à être défendu. Nous ne serons jamais cette opposition tétanisée par la peur de déplaire.
Prenez soin de vous et de vos proches.
Michèle Morel,
Groupe Rassemblement national

À l'heure où nous bouclons ce magazine,
la tribune du groupe Les Républicains-Changeons Villeurbanne et celle du groupe centriste UDI ne nous sont pas parvenues.