Le krav-maga, ça se défend !

Enseignée depuis 1995 au Samouraï de Villeurbanne, cette méthode de self-défense d'origine israélienne attire de plus en plus d'adeptes, séduits par son efficacité.
Le krav-maga

Acquérir les gestes et les bons réflexes pour se sortir d'une situation dangereuse le plus rapidement possible. Tel est le concept du krav-maga, discipline réservée à l'origine aux forces armées israéliennes, qui s'est répandue depuis une trentaine d'années dans le monde entier, touchant aujourd'hui un public divers. «Qu'ils soient avocats, médecins, enseignants ou étudiants, tous pratiquent le krav-maga dans le but d'apprendre à se défendre», indique Gabriel Elbaze, qui enseigne la discipline deux fois par semaine, au Samouraï de Villeurbanne, club reconnu pour la qualité et le sérieux de son enseignement.

Ses élèves n'apprennent pas à se battre, mais à maîtriser différentes parades pour faire face à une grande variété d'attaques, armées ou non, et dans toutes les positions : debout, assis, couché. Tous les coups sont ainsi permis, y compris les frappes dans les parties génitales. Mais ces gestes ne doivent être utilisés qu'en dernier recours, le dialogue étant privilégié pour résoudre les conflits. «Répondre à la violence par la violence n'est pas une solution, confirme Guillaume, qui a rejoint le club villeurbannais il y a quatre ans. Jusqu'à présent, je n'ai pas eu besoin de mettre en application ce que j'ai appris ici. Mais si je devais être confronté à une situation extrême, je sais que j'aurais des chances de mieux m'en sortir. Ça me sécurise.» «J'ai gagné en confiance depuis que je pratique le krav-maga», renchérit Salomé, qui s'est tournée vers cette discipline après avoir subi une agression. «La proportion de femmes ne cesse d'augmenter, constate Gabriel Elbaze. Ça leur donne une assurance supplémentaire. »

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