L’Ehpad Camille-Claudel fête ses 20 ans

Ouvert en 1999, l’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) Camille-Claudel a fêté ses 20 ans en musique, samedi 15 juin. Les personnes qui y vivent, atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies neurodégénératives, étaient présentes, entourées de leurs familles.
L’Ehpad Camille-Claudel fête ses 20 ans

L’Ehapd, située rue Charles-Montaland dans le centre-ville, accueille 48 personnes et emploie une quarantaine de salariés (infirmières, aides-soignantes, auxiliaires de vie…). Bernard Mondet (1), nouveau directeur de l’établissement géré par le CCAS (Centre communal d’action sociale), souhaite faire de la résidence « un lieu de vie où on soigne plutôt qu’un lieu de soins où on vit. »

L’Ehpad Camille-Claudel fête ses 20 ans

 

Quelles sont les perspectives que vous envisagez pour l’Ehpad Camille-Claudel que vous dirigez ?

« Je souhaite rendre les 48 habitants – terme que je préfère à celui de résidents – davantage acteurs de leur vie et en lien avec le quartier et la ville. Une partie du personnel va suivre à l’automne une formation Montessori adaptée aux personnes âgées. L’objectif est de changer les pratiques, d’accompagner les personnes atteintes de troubles neurodégénératifs vers une certaine autonomie dans les actes de la vie quotidienne. Ce n’est pas facile mais cela correspond à nos valeurs : celles de faire que les êtres  humains soient des sujets jusqu’à la fin. Le jour de l’anniversaire, j’ai cité une phrase écrite par Camille Claudel, alors qu’elle était internée : “Je réclame ma liberté à grands cris”. Cela correspond à notre vision. Il est essentiel de redonner de la liberté, quel que soit le contexte… »

NOTE Bernard Mondet est également directeur de l’Ehpad Henri-Vincenot, au Tonkin.

 

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