Commerces : ils se sont adaptés pour redémarrer leur activité

Après deux longs mois de fermeture, les commerces villeurbannais ont repris leurs activités, en les adaptant aux mesures de sécurité sanitaire destinées à freiner la progression du Covid-19. Au-travers de trois exemples, nous saluons le courage de tous commerçants qui ont rouvert dès la fin du confinement.
Au Pré Fleuri, après la vente à emporter, le retour des clients était attendu !

Restauration : Au jardin du Pré Fleuri… on recompose le quotidien !

Dans le quartier de Flachet, le restaurant Le jardin du Pré Fleuri a été contraint lui aussi de réduire son effectif. Seuls Shi, en cuisine, et Joy, aux commandes à emporter, restent actifs sur place. Ouvert six jours sur sept, du mardi au dimanche, le restaurant s’adapte aux règles sanitaires en vigueur. Les plats proposés conservent leur double identité franco-chinoise, avec des saveurs sucré-salé, des salades composées qui sentent l’été, et des classiques de la cuisine asiatique, comme le sauté de porc au saké… « On a attendu le feu vert pour rouvrir notre terrasse-jardin, avec le feuillage des arbres, l’ombre, le plaisir d’être en plein-air. Nous avons espacé les tables, bien évidemment ! », souligne Shi.

Culture : La librairie Expérience bis a rouvert dès le 11 mai

Jean-Marc et Floriane dans leur univers dédié à la BD.

Rendez-vous place Lazare-Goujon à la librairie Expérience Bis pour choisir l’un des 9000 albums, mangas, romans dessinés, ou BD en stock… Jean-Marc Billard, directeur des lieux, a rouvert les portes de sa librairie le 11 mai, à 14 heures. Masques, gel hydro-alcoolique, distances et demandes pour regarder un album sont de rigueur dans ce commerce de proximité qui a ses habitués, de tous âges, de toutes cultures, de tous métiers ! « Notre secteur a souffert : deux mois de fermeture, cela ne peut pas être neutre… Mais notre situation est saine et la librairie n’est pas en péril. », estime ce libraire encore taraudé par de nombreuses questions… « J’ignore comment les habitants vont lire cet été, et dans quelle proportion ils vont revenir vers nous, mais Floriane et moi sommes prêts pour faire parler des incontournables comme des dernières pépites ! »

Coiffure : Aurélie a « pris de nouveaux réflexes »

Dans son salon des Maison-Neuves, Aurélie a dû tout repenser pour accueillir ses clients.

Aurélie, dite Lili, est coiffeuse. Depuis cinq ans, son salon se situe rue Frédéric-Mistral, près de la place Maisons-Neuves. Avant la pandémie mondiale et le confinement obligatoire, trois personnes s’activaient dans le salon : deux pour la coiffure et une pour l’esthétique. En période de réouverture, depuis le 11 mai, elle est la seule coiffeuse dans son salon. « Les rendez-vous sont calés à l’avance et je prends une personne à la fois, la plupart du temps… Toutefois, comme le salon est grand, je peux accueillir jusqu’à deux personnes. Face à ces changements et aux demandes de la clientèle, j’ai du modifier mes horaires, en les élargissant… Je travaille de 8 heures à 19 heures », explique cette commerçante-artisan dont l’activité a pris un accent confidentiel. Trop tôt pour cerner les modifications en profondeur que les nouvelles règles sanitaires imposent, tant sur le plan économique que sur le plan de l’organisation. Pour l’instant les clients ont besoin de retrouver leurs habitudes.

 

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