[Economie locale et circulaire ] - Tizu : l’inspiration en toile de fond

Ludovic Pendaries et Paul Flurin ont créé à Villeurbanne leur entreprise : Tizu, une entreprise spécialisée dans le mobilier upcyclé. Avec des tissus usés ou remisés, un procédé élaboré de stratification et un partenariat local avec Mineka, ils réalisent des tables uniques et éco-responsables.
Paul Flurin dans l'atelier de Tizu à Villeurbanne.

La petite trentaine, deux diplômes de l’Insa, une amitié née sur le campus de la Doua, des expériences professionnelles constructives à Paris et à Oyonnax, et une « forte envie de monter une entreprise, à Villeurbanne, où une belle énergie est cultivée » : voici les mots et les caractéristiques de Tizu, fondée par Ludovic Pendaries et de Paul Flurin.

Ludovic Pendaries et son associé travaillent "le domaine de la décoration et de l’utilitaire en choisissant de redonner vie et éclat à des tissus usés et ternis par le temps".

Mûri durant 6 mois, le concept de cette société s’inscrit dans l’économie circulaire et le recyclage de matériaux. Tizu a été lancée un mois avant la pandémie mondiale du printemps 2020 : de quoi s’interroger, mais pas de renoncer ! « Nous réalisons du mobilier, deux modèles de tables pour l’instant, avec des tissus qui dorment généralement au fond des penderies… Les plateaux sont fabriqués avec un procédé de stratification que nous avons détourné de sa vocation industrielle. Nous l’avons orienté dans le domaine de la décoration et de l’utilitaire en choisissant de redonner vie et éclat à des tissus usés et ternis par le temps : draps, housses de couette ou rideaux. La matière première du plateau est fournie par l’association Mineka, installée à Villeurbanne, également dans l’économie circulaire », explique Ludovic Pendaries.

Un exemple de modèle proposé par Tizu.

Les deux modèles de tables ont savamment été étudiés pour répondre aux attentes et aux goûts d’une clientèle qui souhaite consommer autrement, localement, avec une attention portée sur le réemploi des matériaux, et une envie de limiter le gaspillage… « Les prix, 79 euros ou 99 euros, on été réduits au maximum. Ce mobilier est qualitatif, avec du hêtre du Jura pour les pieds de table, et unique puisqu’il utilise des tissus qui plaisent et parlent aux commanditaires. Il y a une valeur affective ainsi qu’un côté ludique », estime Paul Flurin. Si l’installation de la société à Bel Air Camp a été retardée en raison de la lutte contre le coronavirus, la production, elle, est assurée… Demain est déjà aujourd’hui ! 

>> Contacter Tiza :  www.tizu.fr

 

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