RETOUR EN IMAGES - La cérémonie des vœux pour 2023 [VIDEO]

La cérémonie des vœux à la population s’est déroulée jeudi 12 janvier à la Maison des Sports Raphaël-de-Barros dans un format renouvelé et devant près de 1500 personnes.
La cérémonie des vœux pour 2023 [VIDEO]

Cédric Van Styvendael : « Nous pouvons tous apporter notre pierre à l’édifice commun »

Si le lieu était le même, c’est dans un format nouveau que ce sont déroulés jeudi 12 janvier les vœux du maire de Villeurbanne à la population. Dans une salle Raphaël-de-Barros comble, Cédric Van Styvendael est revenu sur le succès de l’année Villeurbanne Capitale française de la culture avant de saluer l’engagement des habitantes et des habitants, des agentes et des agents, de l’équipe municipale : « La richesse de cette ville, ce sont d’abord et avant tout toutes les personnes qui y vivent, y habitent, y travaillent, s’y investissent, qui la font vivre et y laissent leur empreinte ».

C’est dans ce « nous » collectif que le maire a voulu inscrire ses vœux 2023 (télécharger le discours complet), saluant celles et ceux qui s’engagent au quotidien, souvent anonymement, afin de rendre la vie plus belle. Il n’a pas pour autant dressé un portrait imaginaire de notre ville : « De tous ces Villeurbannais de naissance, d’adoption, de passage, de cœur ou de raison, installés par hasard ou par choix, beaucoup, comme moi, sont venus d’ailleurs. Ils se sont installés et ont pris racine parce que cette ville a un don pour l’accueil et pour l’hospitalité. A m’entendre égrener ainsi ces images et ces visages de ce Villeurbanne, certains pourraient se dire qu’ils n’habitent pas dans cette ville-là. Pas plus que les Parisiens ne vivent dans le Montmartre d’Amélie Poulain, les Villeurbannais ne vivent au quotidien dans la ville dont je viens de faire un portrait un peu impressionniste, une peu idyllique (pourtant, tout est vrai…). En effet, vivre à Villeurbanne, vivre dans une grande ville tous les jours de l’année n’est pas toujours agréable, pas toujours apaisé, pas toujours simple ». Sans masquer aucune difficulté, Cédric Van Styvendael a assuré du travail constant de l’équipe municipale pour régler les problèmes. Alors que les travaux du tram T6 démarre, il a même glissé : « Avant d’avoir une ville enchantée, nous aurons une ville en chantier ».

Mais il prévient : « Faire ensemble, ce n’est pas être « béni oui-oui » si vous me permettez l’expression. Le « nous » ne gomme pas la conflictualité qui est à la fois inévitable et nécessaire à la démocratie. Pour conclure mon propos, je voudrais dire à celles et ceux qui pensent qu’il n’y a que deux grandes catégories d’individus : d’un côté les gens qui sont lucides et donc forcément tristes, pessimistes et désespérés et de l’autre, les rêveurs, donc forcément optimistes, naïfs et désarmés. A ceux qui pensent cela et à vous toutes et tous, je partage cette phrase de Corinne Morel-Darleux : « Il est possible de s’inquiéter du monde tout en s’en émerveillant » ».

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