Des arbres morts ou dépérissants abattus dans parc de la Feyssine
22 novembre 2023
Le parc de la Feyssine de Villeurbanne durant l'automne.
Les boisements du parc de la Feyssine, aménagé il y a plus de 20 ans, sont vieillissants. 323 arbres, morts sur pied, seront abattus entre mi-novembre et mi-décembre car ils présentent un danger imminent pour les usagers.
Les premiers résultats d'une étude menée par la Ville de Villeurbanne font état d'un nombre important d'arbres morts sur pied. Les dépérissements observés concernent principalement des peupliers et des saules, espèces pionnières qui subissent les conséquences du réchauffement climatique et de l'abaissement constaté du niveau du Rhône.
Un expert forestier a réalisé un diagnostic et préconisé un abattage des arbres morts ou dépérissants dans les meilleurs délais car ils risquent de tomber. La Ville est responsable de l'entretien des boisements de ce parc, fréquenté par plusieurs milliers de visiteurs par an.
Chaque arbre sera traité en fonction de sa localisation, de sa dangerosité, de sa valeur écologique et patrimoniale. Certains troncs d'arbres seront conservés dans le but de favoriser la biodiversité et de servir d'habitat aux espèces vivant dans le bois en décomposition. D'autres serviront à la création d'assises ou seront broyés afin de réaliser du paillage pour la végétation dans les parcs, jardins et les bandes plantées.
L'objectif est de faire évoluer cette forêt avec une régénération soit spontanée, soit guidée, de façon à maintenir un boisement durable et cohérent avec les enjeux écologiques et d'usages du parc de la Feyssine. Les premiers travaux de plantation seront effectués à partir de l'automne/hiver 2024-2025.
Un choix difficile
La décision d'abattre des arbres, même morts ou dépérissants, n'est jamais facile. Elle suscite souvent des réactions de la part des riverains et des associations de protection de l'environnement.
Dans le cas du parc de la Feyssine, la Ville de Villeurbanne a pris en compte ces préoccupations. Les arbres seront abattus de manière raisonnée, en tenant compte de leur valeur écologique et patrimoniale. Les troncs qui seront conservés serviront à favoriser la biodiversité.
Les premiers travaux de plantation, qui devraient débuter dans deux ans, permettront de renouveler le boisement du parc et de garantir sa pérennité.