Les 24, 25 et 26 août 1944, des milliers de Villeurbannaises et de Villeurbannais décident de prendre les armes pour libérer leur ville dans le sillage des FTP-MOI, résistants communistes ouvriers d’origine étrangère. Les partisans de l'Union des juifs pour la Résistance s'insurgent également. Ils mènent ensemble « l’insurrection de Villeurbanne » et devancent les armées de la France libre et de ses alliés.

Samedi 2 septembre, la commémoration a débuté à 11h par un dépôt de gerbes devant la plaque de l’insurrection des 24, 25 et 26 août 1944, esplanade Geneviève-Anthonioz-de-Gaulle.

^{Le début de la cérémonie, esplanade Geneviève-Anthonioz-de-Gaulle.}

À 11h30, la cérémonie s'est poursuivi par un dépôt de gerbes devant le monument de la Libération place Lazare-Goujon. Puis cinq chanteurs de l’Ecole Nationale de Musique ont interprété a cappella La Marseillaise et Le Chant des partisans avant les prises de parole de Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne, et de Thomassine Reffo, présidente de l’Association nationale des anciens combattants et ami(e)s de la Résistance.

Pour Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne, « cette commémoration est à la fois un temps pour se rassembler et pour se souvenir. Se rassembler, d’abord, autour  de valeurs communes. La liberté et sa défense acharnée face à toutes les oppressions, à tous les tyrans. La solidarité indéfectible entre tous les êtres humains, par-delà ce qui nous distingue et nous sépare parfois. La croyance fondamentale dans l’égale dignité de tous les hommes et de toutes les femmes. Ce sont ces valeurs cardinales qui ont animé des Villeurbannais par milliers lors des journées des 24, 25 et 26 août 1944 que nous appelons "l’insurrection de Villeurbanne" ».

^{Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne.}

Puis il a poursuivi : « Liberté, honneur, dignité, … Ces mots, parfois galvaudés, parfois trahis, ne sont pas que des concepts : ce sont des points cardinaux qui ont guidé nos aïeuls. Ces mots ont donné un sens au combat des résistants et ceux qui ont été inspirés par eux. Dans un monde qui a radicalement changé et dont les défis sont très différents, ce sont ces mêmes points cardinaux qui nous servent de boussole en 2023, et aussi longtemps que nous serons là pour les défendre. Aussi longtemps que nous serons là pour les incarner au quotidien. Comme le font les associations d’anciens combattants, par les fils qu’elles tissent entre les anciennes et les nouvelles générations ».

Les nombreux participants se sont ensuite retrouvés pour partager un verre de l'amitié place Lazare-Goujon.