« Pour le dire simplement, l'écoféminisme considère que le processus d’exploitation de la nature et d’oppression des femmes est le même. Les différentes luttes – écologie et féminisme, mais aussi antiracisme, etc. – ne sont pas séparées : on parle d’intersectionnalité », explique Alexia Leduc.

À 34 ans, cette directrice adjointe d’une agence de communication spécialisée dans le sport a « choisi de mettre ses compétences au service de l'écoféminisme », et de s'investir pour ce faire dans l'association EcoFemina.

Un festival devenu association

Avant de devenir association, EcoFémina a d’abord été (et continue d'être) un festival, une journée de sensibilisation et d’échange. Les participantes et les participants peuvent rencontrer des associations, découvrir une exposition, participer à des tables rondes et des ateliers. Le fil rouge de l’édition 2025, qui aura lieu le 12 octobre : « Liberté, inclusivité, adelphité » – l’adelphité étant la solidarité entre semblables, hommes, femmes, non-binaires.

« Nous ne voulons pas être alarmistes, mais proposer des solutions », précise Alexia. Désormais EcoFémina propose aussi d’autres outils de sensibilisation : la fresque de l’écoféminisme, des interventions en entreprises, des ateliers et des stands d’informations lors des nombreux événements auxquels participe l'association.

Infos pratiques 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l'association EcoFémina.