[Jeunes Rédacteurs] Musique de confinement : The Weeknd signe déjà l'album de 2020

Quatre ans après l’album culte "Starboy" et deux ans après son EP "My dear Melancholia", Abel Tesfaye, alias The Weeknd, revient pour l’Album (avec un grand « A ») de 2020, "After Hours". Bien plus sombre et moins démonstratif que ses projets précédents, il n’en reste pas moins un chef d’œuvre musical, complètement ancré dans son époque, et bouleversant dans un même temps les codes musicaux actuels. Voici la critique de Tanguy, membre du comité de rédaction "Jeunes à Villeurbanne.
La pochette de l'album "After hours" de The Weeknd.

Annoncé dès novembre 2019 avec le single Heartless, le grand retour de The Weeknd, après une longue absence, s’est confirmé avec la sortie du tube PLANÉTAIRE Blinding Lights. Et le talent de l’artiste ne s’est pas égaré en chemin ! La montée et le refrain de ce son, on ne s’en lasse pas. Après avoir sorti le morceau plus posé After Hours deux semaines avant le release de l’album éponyme, le rappeur canadien nous a finalement gentiment « offert » son LP le 20 mars.     

Celui-ci commence d’abord par Alone Again, une des meilleures ouvertures d’album qu’on ait pu entendre. Too Late, le second morceau, est très dansant et de grande qualité. S’ensuit une série de morceaux plus planants et calmes, mais aussi plus ou moins bons : Scared to Live est un classique mais je n’ai pas été séduit par Escape From LA, trop ennuyeux à mon goût. C’est à partir de la piste 9 que the Weeknd passe très franchement dans une autre dimension. Les quatre meilleurs titres s’enchaînent comme un seul morceau et me font passer par toutes les émotions. Le son très « synthwave »/rétro d’In Your Eyes est un son de l’au-delà, une réelle pépite. Puis, le génie de Kevin Parker, de Tame Impala, vient faire irruption pour signer un merveilleux interlude. L’album se conclut en beauté par deux titres à prendre comme une balade musicale des plus agréables, After hours, donc, et Until I Bleed Out.

The Weeknd a enfin sorti trois bonus track et cinq remixes quelques jours après son album. Personnellement, je retiens la géniale reprise d’After Hours du groupe français d’électro The Blaze (que je trouve même plus réussie que l’originale), ainsi que le remix d’Heartless où le flow superbe du rappeur US Lil Uzi Vert s’insère en osmose complète avec la « prod’ » de la chanson. 

C’est finalement l’album idéal pour s’évader dans ce confinement et plonger dans un univers musical original et innovant, avec un artiste qui a déjà collaboré avec, entre autres, Daft Punk ou Travis Scott.

Trois semaines après sa sortie, l’album se place toujours premier du grand classement musical américain Billboard 200 Chart. Acclamé par les critiques presses et par son large public, le retour tonitruant du génie canadien est plus que réussi. On a déjà hâte de ses prochains projets. 

Article rédigé par Tanguy, membre du comité de rédaction "Jeunes à Villeurbanne"

 

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