[JEUNES RÉDACTEURS] - « Besoin de rien, envie de droits ! »

L’Anim’Community et Arthur, membre du comité éditorial La Pauze, se sont rendus aux événements organisés le 7 et 8 mars 2021, à Lyon et Villeurbanne, en l’honneur de la « journée internationale des Femmes »… Un retour en images et en mots sur ces évènements dans cet article…
Photo créée par Freepik

Nous estimons que parler de la lutte pour les droits des femmes uniquement le 8 mars de chaque année n’est pas suffisant. Car comme de nombreux collectifs féministes le disent « Non, le 8 mars ça ne se fête pas ! ». Et chaque jour de chaque année ce sont de nombreuses femmes qui luttent pour leurs droits.
Pauline s’est d’ailleurs projetée dans l’histoire et vous propose une rétrospective des évolutions liées au droit des femmes dans le temps au travers d’une illustration :

>> Illustration réalisée par Pauline Jacquemet

Chaque journée qui passe peut être une lutte pour certaines femmes.
Alors oui je sens venir les « On a quand même bien avancé sur les droits des femmes hein ». Il n’y a qu’une chose à répondre : « Heureusement ! ».  Mais ce n’est pas fini !. Les évolutions c’est bien, mais quand les inégalités persistent, c’est qu’elles n’étaient pas suffisantes… Mettre en place des lois, comme en 2020 celle visant à protéger les victimes de violences conjugales, est une grande avancée certes.  Mais faire comprendre dès leur plus jeune âge aux garçons et aux filles qu’ils sont égaux ne permettrait-il pas de remédier à cette problématique des violences conjugales ?
Bien qu’Olympe de Gouges ait publié en 1791 la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, « La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits » (Article 1), le progrès concernant les droits des femmes connait sans cesse des retours en arrière et de sérieux ralentissements notamment quand il s’agit de le faire au détriment de « privilèges » accordées historiquement ou culturellement à une partie de la population.  
C’est pour cela que chaque année, une marche est organisée le 8 mars, pour cette journée qui n’est pas celle de la journée de la femme non, mais bien celle dédiée aux droits des femmes qui diffèrent d’un pays à l’autre…
Voici quelques images qu’Arthur a prises lors de cette marche du 7 Mars 2021 :

L’un des fléaux qui touche les femmes de plein fouet c’est la question de la précarité au sens large (les femmes représentent par exemple environ trois quarts des bas salaires en France, occupent 76 % des temps partiels et trois quart des temps partiels subis*). Et notamment, sur le devant de la scène en période de crise sanitaire et de difficulté pour les étudiantes, la précarité menstruelle ! Hé oui, en plus de subir différentes formes de violences, une pression forte de la société, et de devoir faire avec un monde d’injustices, certaines femmes rencontrent aujourd’hui des difficultés pour obtenir des protections hygiéniques à un prix raisonnable (jusqu’en 2016, les protections hygiéniques étaient taxées à hauteur de 20% contre 5,5% aujourd’hui). Heureusement certains acteurs locaux comme l’association Gaelys et le BIJ de Villeurbanne ne restent pas les bras croisés face à ces problématiques rencontrées par les femmes les plus précaires. Le 8 mars 2021, un atelier de conception « DIY » a notamment été organisé au BIJ en partenariat avec l’association Gaelys.

Voici quelques images de l’atelier et de la visite du maire de Villeurbanne :  

Atelier de conception « DIY » au BIJ de Villeurbanne en partenariat avec l’association Gaelys.

 

Atelier de conception « DIY » au BIJ de Villeurbanne en partenariat avec l’association Gaelys.

 

Atelier de conception DIY a notamment organisé au BIJ en partenariat avec l’association Gaelys

 

Atelier de conception DIY a notamment organisé au BIJ en partenariat avec l’association Gaelys

 

Atelier de conception DIY a notamment organisé au BIJ en partenariat avec l’association Gaelys

Alors n’attendons plus le 8 mars prochain pour lutter contre des injustices et des inégalités qui rythment la vie des femmes. Prenons en conscience aujourd’hui pour agir dès demain ! Et qui sait, un jour peut-être, nous n’aurons plus besoin de nous rendre dans la rue les 8 mars pour manifester notre colère face à ces injustices...

* Femmes et précarité, Dominique Meurs, 26/02/2019, site Internet de la Fondation Jean Jaurès

 

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