Juliette, une des comédiennes, membre de la troupe depuis 3 ans et élève au lycée Brossolette nous partage cette histoire :
"On suit la vie d'Ewa une jeune fille qui s'approche de la vingtaine, qui écrit une lettre aux plus adultes pour explorer les conséquences de leur inaction passée." La mise en scène donne un rendu très dynamique : les comédiens changent de rôles à chaque scène tout en gardant une clarté étonnante sur l'identité de chaque personnage ».
Cette pièce est un regroupement de plusieurs œuvres dont un extrait de l'auteur Samuel Gallet, « Les enfants atomiques » et un autre extrait de la pièce « Trans-Mettre » d'Alema Ouassi Acbejiji.

Une autre comédienne, Alfi, nous explique l’intérêt de cette réalisation :
"Ce n'est pas tant un reproche de l'inaction des plus âgés mais plus une sonnette d'alarme qui est tirée pour avertir de la nécessité d'agir pour que les personnes à venir n'aient pas à porter la responsabilité de l'erreur des générations passées."
 Effectivement, cette œuvre met en avant l'envie et la nécessité de pousser le changement activement sans être passif à regarder les opportunités pour rendre le monde plus agréable s'écouler devant nous tels des spectateurs de la vie.
Alfi résume à merveille ce concept en affirmant « On n’a pas le monde, on l'emprunte à nos enfants. »
Une critique est cependant formulée par Umi, ancienne membre de la troupe présente dans le public ce soir-là, qui nous précise :
"J'ai trouvé la pièce très cool mais ça manquait d'un avis contradictoire et aussi d'un énoncé clair des actions à entreprendre. Les comédiens ont toutefois été bluffants."
Ainsi cette représentation est un aboutissement du travail annuel de la troupe qui devient de plus en plus active et déterminée à partager plus de messages comme celui-là à l’avenir.

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LK