[LA PAUZE] - Interview La Chienne de l’ourse

Nous avons interviewé une partie de l’équipe de la chienne de l’ourse, spectacle joué à l’espace Tonkin du 19 au 22 janvier. Voici un résumé de nos échanges.
Interview La Chienne de l’ourse

Le teaser :

La Chienne de l’Ourse est un roman de Catherine Zambon qui met en évidence le rapport au corps, à l’adolescence. D’autant plus difficile lorsque ce corps de 16 ans pèse 90 kilos, que l'on est une fille attirée par d'autres, et en phase de devenir une femme. Le contre poids de ce corps lourd, lorsque la lutte devient trop forte, lorsque l’issue n’est plus visible, c'est de courir.

La compagnie L s'est saisie de ce roman pour l'adapter en pièce de théâtre, qui sur scène,
aura des allures de concerts. En effet, "le texte est de toute façon Rock'n Roll" nous dit Myriam Gharbi, la metteur en scène, qui n'en est pas à sa première adaptation de roman, ni à son premier spectacle jeune public d'ailleurs.

Le rendez-vous est donc pris entre cette histoire, la metteur en scène Myriam GHARBI, la danseuse et comédienne Faustine-Aziyadé, la musicienne Naïma Delmond, ainsi que le chorégraphe et vidéaste Arnaud Deparis.

Vous avez dit « courir » ?

Le travail sur le corps est extrêmement présent dans la pièce. En effet, il est ici question d'un corps tordu, d'un corps saccadé, d'un corps toujours en mouvement, en somme, d'un corps qui crie quand la bouche ne le peut pas.

Vous avez dit « Musique » ?

La musique est comme un deuxième personnage, ou un troisième, ou plutôt présent dans tous à la fois. Mêlant tous les styles, tantôt puissante, tantôt douce, rapide, lente, forte ou faible, elle est le don d’ubiquité des personnages de théâtre. L’équipe nous a confié que la pièce avait été imaginée avec « Creep » de Radio Head en tête.

Et vous avez dit « vidéo » ?

Le mouvement est aussi ici, derrière les personnages ce n’est pas un rideau noir mais un univers mouvant, qui court lui aussi, parfois à contre temps, parfois avec.

La compagnie s’est rendue sur les lieux décrits par le livre, l’univers n’est pas tout à fait le même, l’histoire prend un second souffle, mais l’imaginaire de travail fait le même parcours que le personnage de Catherine Zambon, et invite le public à le suivre, du 19 au 22 janvier 2022 à l'espace Tonkin Villeurbanne.

Adélie Laurent et Arthur Pougnet

 

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