FACEBOOK LIVE DU 25 MARS - Toutes les réponses à vos questions

Lors du Facebook live du 25 mars, près de 350 questions ont été posées à Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, et au Dr Pascale Colom, directrice du service de Santé publique de Villeurbanne. Le maire s'était engagé à ce que les questions qui n’avaient pu être traitées pendant le temps du Facebook live aient une réponse. Retrouvez ci-après la vidéo du Facebook live ainsi que toutes les réponses complémentaires.
Toutes les réponses à vos questions

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SANTÉ / HYGIÈNE

Sur le Covid-19


Questions :
Agnès demande ce que l’on doit faire si l’on pense être atteint par le virus ? Marie-Claude demande combien de temps faut-il pour être guéri à domicile ? Corvusette demande quelles sont les personnes à risque ? Et Solange si les personnes en traitement hormono-dépendant suite à cancer du sein ont plus de risques ?


Réponses :

  • Si vous pensez avoir le coronavirus, c’est-à-dire que vous toussez, que vous avez de la fièvre, appelez votre médecin traitant. Tous les médecins villeurbannais sont organisés pour vous répondre au téléphone, vous donner un conseil, faire de la téléconsultation pour ceux qui sont équipés. Pour ceux qui ne sont pas équipés d’un ordinateur avec une webcam ou d’un téléphone qui permet de le faire, il y a des consultations physiques organisées dans tous les cabinets médicaux de Villeurbanne.

>> Plus d’info sur les questions-réponses / Rubrique Covid > Que doit-on faire si l’on croit être atteint par le virus ?

  • S’il s’agit de symptômes bénins et qu’il n’y a pas d’évolution vers une forme grave d’infection au Covid-19, une quinzaine de jours.  
  • Sur les maladies à risques : Certaines maladies augmentent le risque de présenter une forme grave d’infection au Covid-19
    • Maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle compliquée, accident vasculaire cérébral, coronaropathie, antécédents de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV)
    • Diabète (diabétiques insulinodépendants non équilibrés ou présentant des complications secondaires à leur pathologie)
    • Maladies chroniques respiratoires (asthme, mucoviscidose...)
    •  Insuffisance rénale chronique dialysée
    • Cancers (personnes sous traitement
    • Cirrhose au stade B au moins
    • Infection à VIH non contrôlée
    • Obésité morbide (IMC supérieur à 40kg/m²) 
  • Pour les personnes atteintes de cancer : la Ligue contre le cancer a mis en place un numéro vert (0800 940 939) pour répondre aux questions des malades. Plus d’infos sur : https://www.ligue-cancer.net/forum/56382_coronavirus-covid-19-et-cancer

Quels professionnels de santé appeler ?


Questions :
Nathalie demande qui appeler, son médecin traitant étant parti à la retraite ? Vincent demande si la Maison médicale de garde est toujours ouverte ? Marie-Claude demande quoi faire en cas d’urgence dentaire ?

Réponses :

  • Qui appeler ?
  • La Maison médicale de garde est toujours ouverte, 11 rue du 4-août-1789. Sur rendez-vous uniquement : 04 72 33 00 33.
  • Urgence dentaire
    • Il a été conseillé aux dentistes de ne plus exercer du fait de leur proximité avec les patients qui étaient potentiellement porteurs du Covid-19. Il y a des services d’urgence mobilisés.En cas d’urgence dentaire, vous devez d’abord appeler votre praticien traitant pour vérifier s’il a mis en place un système pour rester en contact avec ses patients (astreinte téléphonique, email, téléconsultation). Il vous orientera. Si votre praticien n’est pas joignable, appelez le numéro national des urgences bucco-dentaires au 09 705 00 205.

Désinfection des rues

Question :
Denise, Adeline, Sassou, Nini, Diaz, Nathalie et Brigitte demandent si la Ville va désinfecter les rues ?

Réponse :

>> Voir les questions-réponses / rubrique Santé / Hygiène > Les rues vont-elles être désinfectées ?

Don du sang

Question :
Babeth et Myriam demandent s’il va y avoir une collecte de sang sur Villeurbanne prochainement ?

Réponse :
Les services hospitaliers ont fait un appel au don du sang. Il y aura bien une collecte au CCVA, 234 cours Emile-Zola, le 14 avril, mais nous sommes encore en attente de l’heure.
>> Plus d’infos sur les questions-réponses / rubrique Santé > Est-ce possible de donner son sang ?

 

MARCHÉS, SOUTIEN AUX PRODUCTEURS, APPROVISIONNEMENT ALIMENTAIRE

Marchés de producteurs/ supermarchés

Questions :
Martin demande pourquoi supprimer les marchés et pénaliser les producteurs ? Les consignes de sécurité semblant pouvoir être respectées, voire mieux que dans les supermarchés ? Il est rejoint par Daniel, Emmanuelle, Cécile, Da Vigel, Julie, Meije, Laurent, Eric et Bernard. Danielle a été très en colère de voir que le marché de la place Wilson n’a pas eu lieu. Des dérogations pour les producteurs sont-elles envisageables ? Pour les petits marchés comme ceux de Croix-Luizet ou des Buers ? interrogent Nathalie, Denise, Emmanuelle, Marie-Claude et Jessica.


Réponse :

Sur décision du gouvernement, tous les marchés alimentaires sont désormais fermés sauf dérogation accordée par le Préfet. Ce dernier peut, après avis ou demande du maire, accorder une autorisation d’ouverture des marchés alimentaires qui répondent à un besoin d’approvisionnement de la population quand il n’est pas couvert par les commerces alimentaires déjà présents, si les conditions de leur organisation, ainsi que les contrôles mis en place, permettent le respect des gestes barrière et des distances nécessaires entre les personnes.


Questions :

Romy et Muriel demandent s’il est possible de proposer aux supermarchés des tranches horaires pour accueillir les personnes âgées ou personnes qui travaillent pour éviter certaines heures d’affluence et de faire la queue. Nathalie et Muriel font remarquer qu’il faut organiser les flux devant les supermarchés dans le respect des distances.

Réponse :
L’organisation des flux dans le respect des consignes de sécurité relève de la responsabilité des commerces, pas de la Ville. Lors des sorties, il est fait appel au civisme et à la responsabilité de chacun pour veiller au bon respect des gestes barrière.

Approvisionnement alimentaire


Questions :

Danielle demande que faire en cas de carence alimentaire au Tonkin et comment feront les personnes âgées qui ne peuvent aller dans les grandes surfaces ? Li demande si des mesures concernant la résilience alimentaire sont prévues dans le DICRIM et si la Ville dispose de stocks stratégiques ?  

Réponses :

  • Sur les personnes âgées isolées : La Ville propose aux personnes âgées de plus de 65 ans, porteuses de handicap et isolées de s’inscrire sur le registre de veille, afin d’être régulièrement contactées par le personnel de la Maison des aînés.
  • Sur la carence alimentaireIl n’y a pas de problème d’approvisionnement alimentaire.Le Dicrim est un Document d’Information communal sur les risques majeurs. Il a vocation à informer comme son nom l’indique, et non pas à organiser la réponse communale à une crise. C’est le rôle du Plan communal de sauvegarde (PCS). En revanche, il n’est pas de la responsabilité de la Ville d’organiser la suffisance alimentaire de son territoire. Nulle part en France il n’est envisageable d’avoir des stocks de nourriture à l’échelle d’une ville, encore moins lorsqu’elle compte 150 000 habitants.

PETITE ENFANCE


Question :
Amel et Audrey, assistantes maternelles demandent si elles ont le droit de refuser la garde des enfants qui peuvent être contaminés ?

Réponse : 

  • Un ou une assistante maternelle ne peut pas refuser de garder les enfants pour l’accueil desquels elle a conclu un contrat de travail avec les parents. Il s’agirait d’une absence non motivée. Il y a cependant des exceptions à ce principe si :
    • l’enfant accueilli est atteint du Covid-19
    • l’assistant•e maternel•le estime que la présence de ses propres enfants à son domicile rend impossible l’accueil des enfants car les conditions de travail et sanitaire ne permettent pas d’accueillir dans des conditions matérielles et sanitaires satisfaisantes (par exemple configuration contraignante du domicile ou pathologie d’un enfant).
    • il ou elle est infectée ou si un membre de sa famille est atteint du Covid-19,
    • si il ou elle ou un membre de sa famille est en situation de vulnérabilité, c’est-à-dire présentant un risque de développer une forme sévère de la maladie.

Pour plus de renseignements :

FEPEM : https://particulier-employeur.fr
PAJEMPLOI : https://www.pajemploi.urssaf.fr
Maison de la Métropole : 04 78 03 46 00.

 

PERSONNES ÂGÉES / FRAGILES / ISOLÉES

Personnes âgées dans les résidences séniors et Ehpad

Question :
Valérie s’interroge sur les dispositions mises en place pour les personnes âgées dans les maisons de retraite ?

Réponse :

Les quatre résidences séniors et les deux Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de la Ville suivent avec la plus grande rigueur les consignes transmises par l’Agence régionale de santé (ARS). Dans les résidences séniors – où les résidents et résidentes sont autonomes et vivent dans de petits appartements –, les déjeuners n’ont plus lieu dans la salle de restauration mais sont apportés dans les appartements et les animations ont cessé. Les visites sont interdites sauf pour l’aide aux courses. Infirmiers et aides-soignants sont présents auprès des plus fragiles.
Dans les Ehpad – où les résidents et résidentes ne sont plus autonomes –, les visites ont été interdites avant même que le confinement soit prononcé.
Le personnel soignant applique strictement les gestes barrière et dispose de masques et de gants pour les contacts rapprochés avec les résidents comme les soins, l’aide au repas. Un point quotidien est effectué sur la situation de chaque soignant (présence de symptômes…) avec vérification de la température à la prise de poste. Entre les soignants, les mesures de protection sont renforcées pour éviter d’éventuelles inter-contaminations.
Dans chaque résidence, les professionnels de santé sont également en lien avec l’équipe mobile d’hygiène des Hospices civils de Lyon et l’ARS.

Personnes âgées isolées

La Ville propose aux personnes âgées de plus de 65 ans, porteuses de handicap et isolées de s’inscrire sur le registre de veille, afin d’être régulièrement contactées par le personnel de la Maison des aînés.
>> Plus d’info sur le questions-réponses/ rubrique Personnes âgées > Comment s’inscrire ou inscrire un proche sur le registre de veille ?

Mesures pour les sans-abris

Questions :
Leila et Jerem demandent si des mesures vont être mises en place pour soutenir les personnes sans-abris ou vivant dans les squats à Villeurbanne, encore plus fragilisées par la situation et exposées au virus ? Lucile aimerait savoir où les personnes SDF peuvent être hébergées ?

Réponses :

Solidarité bénévolat

Questions :
Adeline demande dans quelle mesure un citoyen peut aider la Ville à faire face à cette crise ? Muriel propose une page sur le site de la mairie pour les volontaires.

Réponse :
>> Plus d'infos sur les questions-réponses/ se rendre utile > Être bénévole

 

SÉCURITÉ

Instauration d’un couvre-feu

Question :

Nathalie, Fabienne et Zara, rejointes par Béatrice, Alessandro Raphaël, Ben, Evelyne, Christel, Myriam, Muriel, Annabelle et Bebel, demandent si un couvre-feu sera instauré à Villeurbanne.


Réponse :

Comme l’a indiqué Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, lors du Facebook live de mercredi 25 mars, il n’est pas d’actualité, à Villeurbanne. L’instauration de couvre-feux n’a pas été préconisée par le Gouvernement et, actuellement, ils ne sont mis, en œuvre que par certaines villes, essentiellement du sud de la France. C’est, avant tout, une mesure d’affichage, qui ne permet pas, à elle seule, de garantir un meilleur respect du confinement national.
Un couvre-feu impose, en effet, une interdiction de circuler en soirée. Or, en période de confinement national, décrété par le Président de la République le 16 mars, les restrictions de sorties s’appliquent sans limitation horaire, jour et nuit.
Des problèmes d’irrespect des règles de confinement sont effectivement constatés mais, à Villeurbanne, ils ne se posent pas particulièrement en soirée : ils sont identifiés davantage en journée et, à moindre échelle, la nuit. Cette mesure ne semble donc pas adaptée à la situation de Villeurbanne.

Par ailleurs, un couvre-feu, pour être efficace, doit s’accompagner de contrôles de police renforcés durant la nuit. Il faudrait donc que l’État assure une mobilisation importante des forces de Police nationale pour garantir un couvre-feu efficient. Or, ce n’est pas un engagement qui a, à ce jour, été pris au niveau national.
Contrevenir aux règles de confinement, de jour comme de nuit, expose à des sanctions, majorées en cas de récidive. La Police municipale et la Police nationale effectuent des contrôles réguliers, chaque jour, sur tout le territoire villeurbannais. Une trentaine de verbalisations sont dressées par jour par la Police municipale, les chiffres de la Police nationale n’étant donnés qu’à l’échelle nationale.

Non-respect du confinement, rassemblements sur l’espace public et rodéos

Question :

Déborah, ainsi que Val signalent que, dans plusieurs secteurs de Villeurbanne, le confinement n’est pas respecté : des personnes se regroupent et ne respectent pas les restrictions de sortie. C’est un témoignage partagé par Andrée, Sally, Alain et Bernadette, Marilyn, Myriam, Stéphane, Corinne, Evelyne, Romain, Bru, Béatrice et Mike en plusieurs lieux de Villeurbanne.

Réponse :

  • Sur les contrôlesLa Police municipale est présente quotidiennement, sur le terrain et dans tous les secteurs de Villeurbanne. Elle dispose de la possibilité de verbaliser le non-respect du confinement et des restrictions de circulation, depuis le mardi 24 mars seulement.Depuis cette date et jusqu’au vendredi 27 mars, soit en l’espace de 3 jours :
    • la Police municipale a organisé chaque jour au moins trois opérations de contrôle fixes de véhicules et de piétons chaque jour conjointement avec la Police nationale. En moyenne, 70 véhicules et une quarantaine de piétons sont contrôlés lors de ces opérations.
    • en parallèle, dans le cadre de patrouilles et sur appels, la Police municipale a dressé entre 25 et 30 PV par jours dans toute la ville, à hauteur de 135 euros. Du 24 au 27 mars, plus d’une trentaine de verbalisations ont ainsi été dressées au Tonkin et une quinzaine dans le quartier Grandclément, une demi-douzaine aux Buers…A ces occasions, la Police municipale agit aussi sur les rodéos de deux-roues motorisés.

Depuis le vendredi 27 mars, les premiers procès-verbaux pour récidive ont commencé à être dressés. Ils concernent des non-respects répétés du confinement et font l’objet d’une amende dont le montant est désormais porté à 200 euros et majoré à 450 euros si le paiement n’est pas immédiat (45 jours).

Ces chiffres ne comprennent pas ceux de la Police nationale, qui mène des actions de son côté également mais ne communique pas de données. Néanmoins, au moins deux gardes à vues pour mise en danger d’autrui ont été effectuées par la Police nationale entre le 24 et le 30 mars.

  • Sur les appels
    • En cette période complexe, la Police municipale est fortement mobilisée mais aussi fortement sollicitée, si bien que son standard est parfois saturé d’appels. La Police municipale met tout en œuvre pour répondre au mieux mais il est demandé aux habitants de réserver leurs appels aux situations urgentes.Pour désengorger son standard, il est conseillé d’éviter d’appeler la Police municipale pour obtenir des renseignements que l’on peut obtenir ailleurs. Par exemple concernant les règles de confinement ou les attestations de déplacement dérogatoire. Pour toutes ces questions, il faut préférer le 0800 130 000, numéro vert gratuit joignable 7 jours/7 et 24 heures sur 24, ou l’accueil de l’hôtel de ville, joignable 04 78 03 67 67, de 9 heures à 12 heures.

Non-respect du confinement et trafic de stupéfiants

Question :

Lucie évoque des trafics de stupéfiants qui persistent et perdurent dans les lieux habituellement signalés. D’autres se joignent à son témoignage, comme Charlotte, Nathalie, Fab, pointant spécifiquement plusieurs endroits à Villeurbanne.


Réponse :

Seule la Police nationale s’est vue attribuer, par la loi, des pouvoirs d’enquête et la compétence pour assurer la sécurité des personnes. C’est donc elle qui doit, en premier lieu, agir sur les questions de trafics de stupéfiants. Nos policiers municipaux n’ont pas les mêmes prérogatives ni les mêmes moyens que leurs homologues nationaux pour intervenir.
En revanche, la Police municipale verbalise dans le cadre du non-respect du confinement et les points de trafic identifiés font l’objet d’une attention particulière et d’un contrôle systématique. Des verbalisations ont lieu quotidiennement lorsque les contrevenants ne s’enfuient pas à l’arrivée de la police ou qu’ils sont rattrapés. Certains ont déjà eu une contravention majorée pour récidive.

 

• Non-respect du confinement au sein des copropriétés ou immeubles

Question :

Virginie signale que le confinement n’est pas respecté au sein de son immeuble, où des familles sortent des après-midis entiers et ne respectent pas les gestes barrières ou les règles de distanciation sociale entre eux. Francesca aperçoit des comportements similaires dans le jardin privé de sa copropriété et Emilie dans les courts de tennis de la Perralière.


Réponse :

  • Au sein des copropriétés et immeubles privés, la Police municipale ne peut pas intervenir et elle ne peut pas verbaliser des personnes qui restent dans les parties communes (cours, jardins, allées,…) de leur lieu de résidence. Ces dernières n’ont d’ailleurs pas besoin de produire une attestation pour descendre dans la cour ou le jardin de l’immeuble dans lequel elles habitent : elles sont, légalement, chez elles.Dans ces situations, il revient au bailleur, au syndic ou à la régie de l’immeuble concerné de prendre les mesures nécessaires pour rappeler les règles de vie en collectivité, en période de confinement, et le nécessaire respect des mesures barrières.Il appartient également aux bailleurs, syndics et régies de prendre leurs responsabilités et de procéder à la fermeture des espaces communs qui seraient mal utilisés, en dépit des rappels.C’est le cas des courts de tennis de la Perralière, qui sont privés et appartiennent à une copropriété : c’est à la régie et au conseil syndical de faire procéder à leur fermeture si des usages inadaptés sont constatés. Il est aussi possible d’appeler la Police nationale en cas de désordre constaté.

 

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