GENERAL ELECTRIC - Le maire de Villeurbanne et le sénateur du Rhône demandent un moratoire sur les licenciements financiers

Dans le dossier General Electric, dont les sites de Villeurbanne et Saint-Priest sont menacés par des suppressions d’emplois, Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne, et Gilbert-Luc Devinaz, sénateur du Rhône, ont écrit à Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, et au directeur général de General Electric. En octobre dernier, ils avaient déjà alerté le ministre sur les suppressions de postes et reçu l'intersyndical.
Le maire demande un moratoire sur les licenciements financiers

Les deux élus demandent à Bruno Lemaire, dans ce contexte de grave crise sanitaire, un moratoire sur ce type de « licenciements financiers ».  Ils indiquent au ministre que « L’épidémie draine dans son sillage, malgré le recours au chômage partiel et à des exonérations fiscales, une onde de choc qui touchera d’abord les ménages les plus précaires et les plus exposés aux variations qu’enregistrera le marché du travail en 2021 ».
Ils rappellent que l’entreprise est aujourd’hui excédentaire et qu’elle a paradoxalement enregistré, depuis début 2020, une amélioration sensible de ses résultats. Ils proposent enfin au gouvernement de travailler en dialoguant avec les partenaires sociaux, en consultant les associations d’élus locaux et en engageant le débat avec la représentation nationale.

Ils ont adressé en parallèle un courrier au directeur de GE France pour lui demander la suspension du Plan de suppression des emplois.

 

  • A consulter

Courrier adressé à Bruno Le Maire, ministre de l'Economie

Courrier adressé à Hugh Bailey directeur général de General Electric

>> Lire aussi l'article "Le maire de Villeurbanne alerte le premier ministre sur les suppressions de poste" du 16/10/2020

 

 

 

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