Cette originaire de Corrèze mais villeurbannaise de cœur depuis plus de 40 ans, a toujours eu le goût pour l’écriture. Cela commence au lycée lorsqu’elle « attrape le virus du romancier », selon ses mots, qui depuis ne l’a jamais quitté. Poussée par sa fille, elle décide de publier son premier roman en juillet 2022 aux éditions Sydney Laurent. Préférant rester anonyme pour protéger sa vie privée, elle use d’un pseudonyme littéraire constitué de l’anagramme de son nom de jeune fille et son deuxième prénom. 

Ce premier ouvrage est le fruit de ses documentations et de ses expériences personnelles : « Je pense qu’il faut avoir vécu pour écrire », confie Jane Tallipram. C’est un roman d’aventures, dont les énigmes s’imbriquent les unes aux autres. Il transporte le lecteur dans l’Amérique du Sud des années 70, alors qu’un chercheur oncologue découvre l’immunité contre les mécanismes du cancer, un vaccin expérimental nommé « Omega ». Cette découverte marque le point de départ de multiples rebondissements. 

La fiction comme outil de réflexion

Sous le couvert de la science-fiction, Jane Tallipram cherche à « faire rêver » mais aussi à interroger, en invitant le lecteur à se questionner. Elle aborde différentes thématiques en écrivant sur l’industrie pharmaceutique, le cancer, l’argent ou encore le rapport à l’humanité. A travers son roman, la romancière souhaite faire passer un message. 

Alors qu’elle n’avait jamais sauté le pas auparavant, l’autrice a « ressenti un grand bonheur » à la publication de ce premier ouvrage, qui plus est l’année où sa ville de cœur est élue capitale française de la culture. C’est un premier pas pour l’écrivaine qui travaille déjà sur un second tome…