Doctibike ou la seconde vie des batteries

Reconditionner plutôt que racheter : Doctibike a mis son expertise au service de ce principe de consommation plus responsable. La start-up, hébergée à Bel-Air Camp, compte déjà 12 salariés.
Doctibike ou la seconde vie des batteries

Anne-Sophe Caistiker est tombée dans la marmite de l’entreprenariat quand elle était toute petite. « J’ai visité ma première usine de vélos en Chine avec mon père importateur à 12 ans » raconte la créatrice de Doctibike. Douze ans plus tard, en 2014, la jeune femme lance Doctibike, site de vente de vélos électriques et de batteries. Très vite, la batterie s’impose comme le marché porteur. « Il existe autant de modèles de batteries que de vélos. Nous avons développé un savoir-faire sur 700 marques et réorienté la stratégie vers le reconditionnement, en lien avec l’une de mes priorités : avoir un impact positif sur le monde de demain. » Levée de fonds, recrutement, clientèle diversifiée : Doctibike décolle en 2017 et continue d’affiner son expertise. « Nous développons des prototypes de batterie intelligente pour des fabricants de vélos ou des outils de diagnostic de la durée de vie des batteries pour les magasins de cycles », explique Anne-Sophie Castaiker.

Doctibike

 

L’entreprise occupe 400 m2 de bureaux et entrepôts à Bel-Air-Camp, où elle réceptionne les batteries (vélos, mais aussi trottinettes, gyroscopes, scooters) et leur donne un second souffle avant de les rendre à ses clients, particuliers ou entreprises. L’œil rivé sur l’avenir, la start-up, qui s’apprête à recruter trois salariés, mène des projets de recherche en partenariat autour de la revalorisation et œuvre à la création d’un cluster (réseau d’entreprises) sur les mobilités actives.

 

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