Des bains-douches ouvriront en janvier à Villeurbanne

Un lieu d’accueil de jour aménagé de douches pour les familles sans domicile verra le jour en janvier 2020 à Villeurbanne, sur le site de l'ancien stade Georges-Lyvet. Ce projet émane des propositions formulées par un jury citoyen pour améliorer l’accueil des migrants à Villeurbanne.
Conférence de presse de Jean-Paul Bret, jeudi 14 novembre, à propos de la création de bains-douches à Villeurbanne.

En février dernier, dans le cadre de la mission « Accueillir à Villeurbanne », un jury citoyen, composé de 26 habitantes et habitants, tirés au sort ou volontaires, avait remis à Jean–Paul Bret, maire de Villeurbanne 14 propositions qui ont fait l’objet d’une étude de faisabilité technique et financière pour identifier celles qui pouvaient être mises en œuvre.

Première de ces mesures, un lieu dédié à l’hygiène des familles villeurbannaises sans domicile ouvrira en janvier 2020 : "C'est une disposition à laquelle j'étais particulièrement sensible. Il y a un constat de carence de bains-douches à l'échelle de l'agglomération, alors que les besoins sont importants. Tout le monde comprend la nécessité d'avoir accès à des sanitaires, c'est essentiel à la santé et à la dignité des personnes", explique Jean-Paul Bret.

Ces bains-douches prendront place sur le site du stade Georges-Lyvet, dans les anciens vestiaires, dans l’attente d’un projet d’aménagement dans ce secteur. Il sera dédié aux familles avec enfants, prioritairement celles ayant des liens avérés avec la commune : lieu de vie, scolarisation… Il sera géré par le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri. En parallèle, dans le cadre d’un accueil de jour, les familles pourront bénéficier d’un accompagnement par des travailleurs sociaux qui leur fourniront toutes les informations sur leurs droits (accompagnement social, juridique et administratif, etc.). Ces installations permettront en outre aux familles de disposer d’espaces de repos et de pouvoir laver leur linge.

Le budget de fonctionnement sur une année est estimé à 400 000 €. Il sera financé principalement par l’Etat, via la direction départementale de la Cohésion sociale. La ville de Villeurbanne mettra à disposition, à titre gratuit, les locaux et financera les travaux d’installation et les fluides. Des fonds du Plan pauvreté, cofinancés par l’Etat et la Métropole de Lyon pourront être mobilisés.

"J'espère par que cet exemple que d'autres villes de l'agglomération nous emboîteront le pas", ajoute le maire Jean-Paul Bret.

 

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