Réaction - Cédric Van Styvendael : « L’Etat de droit doit prévaloir partout »

Dans la nuit du 26 au 27 août, une fusillade a fait quatre blessés, rue du 4-Aaoût. Le maire de Villeurbanne a fermement réagi à ce qui semble être un règlement de compte.

Dans la nuit du 26 au 27 août, deux individus sur un deux roues ont ouvert le feu sur plusieurs personnes devant le bar-tabac Le Magistral, 88 rue du 4 août, à Villeurbanne. 

« Sans présager des conclusions de l’enquête, ce règlement de compte fait suite à plusieurs événements d’une grande violence et d’une extrême gravité qui se sont déroulés ces derniers mois dans notre ville », note le maire de Villeurbanne Cédric Van Styvendael. « Dès ma prise de fonction, j’ai engagé un travail avec l’ensemble des autorités compétentes, Police, Préfecture, Procureur, pour établir une stratégie globale de pacification de l’espace public et de retour à la tranquillité ».

La nécessité absolue de renforts de policiers nationaux

Le maire note que « les victimes de cette nuit étaient réunies dans un bar qui n’avait aucune raison d’être ouvert à cette heure-là. Cet établissement avait fait l’objet, à sa demande, d’une fermeture administrative au mois de juillet ». Dès ce jeudi matin, Cédric Van Styvendael a interpellé le Préfet délégué à la Sécurité pour que la Préfecture prononce une fermeture administrative de cet établissement adaptée à la gravité des faits. « A cette occasion, j’ai de nouveau insisté sur la nécessité absolue que des renforts de policiers nationaux soient affectés au territoire de Villeurbanne et, notamment, pour que le quartier du Tonkin soit classé par le Ministère de l’Intérieur en Quartier de Reconquête Républicaine ». 

« Les crimes n’ont pas leur place dans notre ville. Tous les Villeurbannaises et Villeurbannais ont le droit de vivre dans un climat apaisé. L’Etat de droit doit prévaloir partout », martèle Cédric Van Styvendael. « Avec les autorités compétentes, j’ai engagé des démarches, dont j’espère des résultats rapides. Parce que la sécurité et la tranquillité publique sont une condition du vivre-ensemble, mes équipes et moi-même consacrerons à ces questions toute l’énergie nécessaire pour que la situation s’améliore durablement ».

 

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