Capitale française de la culture 2022 : la culture fait école avec les minimixes
29 décembre 2021 - Mis à jour le 29 décembre 2021
Lieux-ressources qui contribuent à leur épanouissement, les bibliothèques-centres de documentation (BCD) scolaires font partie du quotidien des enfants. Un important projet de transformation des BCD a été lancé cet automne dans 14 groupes scolaires. Il sera déployé dans toutes nos écoles publiques d’ici à 2026. Ce projet consiste à en faire de véritables espaces d’éducation à l’art et à la culture, baptisés « minimixes ». Toutes les esthétiques y trouvent leur place : théâtre, danse,
musique, arts plastiques, mais aussi éducation aux médias et cultures scientifiques… Des interventions et des résidences d’artistes, des ateliers itinérants sont prévus. Pour animer ces Minimixes, sept coordinatrices ont été recrutées, dont la mission est d’accompagner et de faire connaître les projets pendant les temps scolaires, périscolaires et extrascolaires.
Dans le cadre de l’année Villeurbanne capitale de la culture, la Ville a lancé en avril dernier un appel à projets aux acteurs culturels locaux et métropolitains. Les 40 projets retenus ont constitué un premier catalogue dans lequel chaque groupe scolaire était invité à exprimer des vœux. Un comité de sélection a validé ces choix. Objectif : qu’ils profitent à toute l’école maternelle et élémentaire et au quartier tout entier. La culture et l’éducation sont nos biens communs !
Témoignages
Sonia Tron, adjointe à l’Education
« Découverte des œuvres, rencontre des artistes, pratique artistique sont les trois piliers de l’éducation culturelle à l’école. Les minimixes sont des outils innovants pour favoriser la réussite et l’épanouissement de tous les enfants ».
Rosanna Nardiello, responsable du Prêt aux collectivités jeunesse
Rosanna Nardiello fait partie de l'équipe projet Villeurbanne capitale française de la culture 2022.
« Avec les minimixes, il s’agit d’amplifier le phénomène culturel la présence de la culture dans l’école, au sein des BCD mais aussi dans la cour ou, les couloirs, le parvis et dans le quartier tout entier. Les projets des minimixes seront co-construits avec les équipes : des écoles, enseignants, ATSEM, personnel du animateurs périscolaires... L’expérimentation est énorme ! Derrière ce dispositif, il y a aussi une projet ambition politique qui est de garantir une équité territoriale. Parce que la culture participe à la réussite de l’enfant au sens large. »
Estelle Thévenet, directrice de l’école élémentaire Jules-Guesde
Estelle Thévenet aux côtés d’Alice Testucci, directrice de l’école maternelle Jules-Guesde.
« Je suis très favorable aux minimixes, même si tout reste à construire ! Nous comptons sur notre coordinatrice pour faciliter l’organisation des projets et faire vivre le lieu sur tous les temps de l’enfant. L’école accueillera plusieurs artistes ou compagnies qui sont en résidence au CCO : Systèmes K et BlÖffique (théâtre), Corps Au Bord (danse), le projet ”Nature insolite”... Nous travaillerons à donner du sens à toutes ces propositions en les mettant en résonance avec les actions pédagogiques annuelles (APA) déjà validées. »