Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne, Katia Buisson, conseillère municipale déléguée chargée des anciens combattants, de la vie associative, de la mémoire et de la politique patrimoniale, Agathe Fort, adjointe en charge de la Ville inclusive et lutte contre les discriminations, Cristina Martineau, adjointe Petite enfance et familles, personnes âgées et liens intergénérationnels , Olivier Glück, adjoint en charge du quartier Gratte-Ciel-Dedieu-Charmettes et Ikhlef Chikh, conseiller délégué aux Projets internationaux se sont réunis ce 16 juillet à 11 h 30 dans le square des Justes. 

"Nous nous réunissons aujourd’hui pour la Journée nationale à la mémoire des Victimes de crimes racistes et antisémites, perpétrés durant la Seconde Guerre mondiale. Nous rendons hommage à la mémoire des « Justes » de France, sans oublier que ces crimes commis contre les juifs et les Tziganes, l’ont été avec la complicité de l’État français.

Cette journée est issue de la loi du 10 juillet 2000. Votée à l’unanimité, elle a été conçue comme étant un acte de reconnaissance par le Parlement du devoir de mémoire vis-à-vis des terribles années de l’Occupation et de la collaboration. Elle rappelle aussi, symboliquement, la rafle du Vélodrome d’hiver des 16 et 17 juillet 1942.

L’année dernière, ce fut la toute première cérémonie après l’installation de la nouvelle majorité municipale, et nous n’avions pu réunir que dans des conditions extrêmement restreintes. Cette année, elles sont un peu moins strictes. Mais se réunir en aussi petit comité ne peut devenir une habitude. Gageons que l’année prochaine soit meilleure. Soyez assurés du fait que nous avons la volonté de rendre à cette cérémonie toute son importance, dès que nous le pourrons.

Car l’acte de commémoration ne doit pas s’arrêter aux cérémonies. Ces temps doivent permettre de faire vivre le souvenir. Il nous appartient de conjuguer  la mémoire au présent et de la transmettre aux générations futures."