L’objectif : faire découvrir aux enfants les différents métiers, en luttant contre les stéréotypes, le déterminisme social et l’autocensure. Après plusieurs séances de réflexion, de débats et de jeux, les élèves ont imaginé  une œuvre collective en pensant au métier que chacun aimerait faire plus tard. C’est cette œuvre qui permet de participer au concours de la FERS « quand je serai grand.e, je serai... »

La Classe de CM1-CM2 de M. Chalaye à l’école Berthelot est également lauréate du concours pour son œuvre « la photo de classe » (visuel ci-dessus)
 
« Après avoir reçu plusieurs parents en classe et les avoir interrogés sur leur métier, leurs études, leur salaire, leur parcours. Nous nous sommes rendu compte que pour certains le métier qu’ils voulaient faire étant petits n’était pas celui qu’ils exerçaient aujourd’hui mais que finalement ils se retrouvaient dans ce qu’ils faisaient. Soit car ils pouvaient aider les gens, rencontrer de nouvelles personnes tous les jours, former des plus jeunes…. A l’inverse un papa nous a dit que le métier qu’il faisait aujourd’hui lui plaisait mais n’était pas sa passion et que ce métier lui servait en partie à financer sa passion qui est de faire de la danse hip-hop.
Quand nous avons commencé à parler de notre œuvre en classe, nous sommes tombés d’accord pour dire que ce que les enfants avaient envie de faire aujourd’hui ne serait pas forcément ce qu’ils feraient plus grands. Mais que ce qui était important était de trouver quelque chose qui nous permettait de nous épanouir. »

La classe de CM1 – CM2 de Mme Janin à l’école Berthelot a reçu le prix coup de cœur du jury pour son œuvre « la Marianne », en lien avec les arts visuels et l’éducation morale et civique.

« Je n’avais pas pensé en priorité au questionnement sur les relations sociales au travail. C’est pourtant ce qui a le plus intéressé les élèves. Ayant voulu partir de leurs réflexions, nous avons pris le parti de relier l’art, la laïcité et l’éducation morale et civique. Le travail sur la laïcité est un thème transversal, qui recoupe toutes les matières de l’école mais aussi tous les moments. Et finalement, notre vie professionnelle n’est autre que le prolongement de l’école… Les relations sociales sont la base de tout. Le respect est une valeur que je transmets à mes élèves et j’ose espérer qu’ils le transmettront à d’autres. La liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité sont pour les élèves et moi des priorités. On ne fait rien sans les autres, or, pour être et vivre avec eux, mieux vaut respecter ces principes. Rien de plus naturel alors que de représenter l’un des emblèmes de la France, la Marianne, mixée avec tous les métiers que les élèves aimeraient faire plus tard. »