Collectif Montalent : Dîtes-le avec des fleurs
23 novembre 2021
Étudiante en Master à l’école Sup’écolidaire dédiée à l’écologie et au développement durable, future membre de l’Assemblée citoyenne après avoir été tirée au sort parmi les volontaires, Juliette la jeune femme a décidé d’agir dans son quartier, pour améliorer le cadre de vie et encourager les relations entre habitants.
L’histoire se déroule rue Montaland, où vit Juliette. « En 2020, j’avais un copain qui plantait régulièrement dans les bacs installés dans la rue par la Métropole de Lyon. Quelqu’un avait même planté des fraisiers. Je trouvais l’idée intéressante, un peu sur le mode du mouvement “Gangsta Gardener”… Je suis des études dans le domaine de l’environnement et je me suis dit que si je lançais un mouvement dans les règles, ce serait plus efficace. J’ai donc écrit à la mairie en janvier 2021 pour mettre en place des plantations citoyennes dans la rue. On m’a répondu qu’il fallait voir si des voisins seraient intéressés par cette initiative. L’objectif était de : créer de la convivialité tout en jardinant. »
Mes pieds d'arbres de la rue Montaland s'animent.
Juliette a posé des affiches dans la rue et ouvert une conversation sur une application afin que toutes les personnes susceptibles d’être intéressées puissent la rejoindre. Le Collectif Montalent voit le jour, « mais le démarrage a été un peu long, on en a perdu quelques-uns en route ! Aujourd’hui, nous sommes 4 quatre jardiniers vraiment actifs. On a planté des courges, des tournesols, des radis, des tomates cerises… C’est ouvert à tous et il n’y a pas besoin de s’engager : il faut juste dire qui fait quoi. Je suis la référente du collectif, c’est-à-dire que je dois entretenir les plantations au minimum, tailler les courges, etc. »
Le Collectif Montalent compte désormais quatre jardiniers actifs.
La mobilisation n’est pas gagnée d’avance, loin de là. « On a subi des nuisances dans les plantations, les gens y emmènent leur chien sous prétexte que “c’est de l’engrais pour les plantes”, alors que non, pas du tout ! On trouve aussi des bouteilles vides dans les bacs. La mairie devrait nous donner des copeaux de bois à mettre dedans pour dissuader. Parfois, je reçois des mails pour me dire qu’il n’y a plus de place pour le stationnement à cause de nous », explique Juliette, qui continue malgré tout à croire en son projet « pour discuter avec les gens ».
> Contact : collectifmontalent@mailo.com