Education - Au collège Môrice Leroux, derniers préparatifs pour le congrès MATh.en.JEANS

Tous les lundis entre midi et deux, une quinzaine d’élèves du collège Môrice Leroux se réunissent pour un atelier de maths pas comme les autres. Les premiers ateliers ont débuté en octobre 2021, et dans dix jours, ils présenteront leurs travaux dans un amphithéâtre du campus de la Doua.
Education - Au collège Môrice Leroux, derniers préparatifs pour le congrès MATh.en.JEANS

Education - Au collège Môrice Leroux, derniers préparatifs pour le congrès MATh.en.JEANS

Alors que les appels pour la cantine raisonnent dans l’enceinte du collège Môrice Leroux, les élèves inscrits à l’atelier hebdomadaire MATh.en.JEANS se faufilent dans la salle Katherine Johnson. Les 14 et 15 avril prochains, ils présenteront leurs travaux dans un amphithéâtre du campus de la Doua, pour le 33ème congrès de cette démarche d’initiation à la recherche scientifique. Devant le tableau, les binômes se succèdent et font défiler leurs diaporamas, peaufinant leur présentation finale pour le jour J. « Cet atelier permet de montrer aux élèves qu’ils sont capables de monter un projet sur plusieurs mois, avec en plus le stress d’exposer leurs résultats face à une centaine de personnes. C’est très utile pour travailler l’oral et la confiance en soi », assure Christel Bouvier, professeure de maths qui encadre le groupe avec son collègue Toufik Bahmani.

Pour guider les élèves, les deux enseignants sont assistés par Théo Pierron, maître de conférences à l’université Lyon 1 à la Doua. « J’ai proposé aux élèves un problème ouvert, sans avoir forcément de réponse. L’idée, c’est de les faire réfléchir et de leur montrer comment on fait de la recherche. C’est aussi un moyen pour eux de faire des maths sans en avoir l’impression », confie-t-il. Et cela fonctionne. Installé derrière un ordinateur de la salle adjacente, Antoine, élève de 6ème du collège, répète une dernière fois ses gammes avant d’attaquer ses cours de l’après-midi. « Au début, j’avais peur que ce soit juste des calculs, mais au final c’est surtout de la réflexion. Il n’y a pas de schémas à apprendre, ce n’est que du plaisir », sourit-il.

 

Jacques, 6ème 5, 12 ans

Je me suis inscrit à ces ateliers car on nous proposait de résoudre des énigmes, et j’adore ça. Même si ça reste des maths, il n’y a pas vraiment de calculs. A chaque fois que l’on pense avoir fini un exercice, une nouvelle question vient s’ajouter, ce qui rajoute de la difficulté. Depuis deux semaines, on se concentre sur le congrès. Je sens l’excitation monter, j’ai hâte d’y être pour voir si notre travail va être apprécié et pour écouter ce que vont proposer les autres collèges.

MATh.en.JEANS

Antoine (à gauche) et Jacques (à droite) participent au congrès MATh.en.JEANS.

 

Elise, 6ème 4, 11 ans

Mes parents voulaient que je fasse une activité entre midi et deux, et comme j’aime bien résoudre des problèmes j’ai choisi MATh.en.JEANS. Ce qui me plaît ici, c’est le travail en groupe et le fait de beaucoup réfléchir tous ensemble. Je me sens prête pour le congrès, même si passer devant tant de monde me fait un peu peur.

MATh.en.JEANS

Elise (à gauche) et Léon (à droite).

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