La Doua : des étudiants veulent améliorer le quotidien des malades de Parkinson

Six élèves de la Doua participent au concours Campus Création ouvert aux étudiants de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour créer une entreprise fictive. Avec leur projet, ils veulent faciliter la prise des repas des personnes atteintes de tremblements.
Des étudiants veulent améliorer le quotidien des malades de Parkinson

 La maladie de Parkinson est un sujet qui tient particulièrement à cœur à Baptiste, étudiant à l’école d’ingénieur CPE. « Ma grand-mère est atteinte de cette maladie, j’avais envie de trouver quelque chose pour faciliter son quotidien ». C’est ce qu’il a fait avec d’autres élèves de la Doua pour le concours Campus Création. Baptiste, Maxime, Tom, Léa, Benoît et Laura ont voulu travailler sur les tremblements et ont fait équipe pour créer leur entreprise fictive. Les quatre garçons sont dans la filière numérique de l’école d’ingénieur CPE, Léa et Laura étudient respectivement la physiologie et les neurosciences à l’université Claude-Bernard.

Les étudiants ont fait beaucoup de recherches. « On s’est rendu compte que Parkinson ne provoque pas forcément des tremblements chez les malades et on a découvert la pathologie du tremblement essentiel qui est méconnue mais très handicapante ». Leur projet d’entreprise, Shaky Hand, vise à améliorer la prise des repas en travaillant sur la forme et le poids des couverts. « On a travaillé avec l’association France Parkinson, on a échangé avec des neurologues, des malades et des ergothérapeutes et on a vu que plus l’objet était volumineux, plus il était facile à prendre en main, et que plus il était lourd, plus il limitait les tremblements », explique Maxime. Les étudiants ont alors développé un boîtier lesté qui s’adapte sur n’importe quel couvert. « Le regard des autres est très important, on voulait quelque chose de discret, qui ne nécessite pas de devoir apporter sa propre fourchette au restaurant », décrit Léa.

"Montrer aux malades qu'il y a des solutions"

Mais Shaky Hand est une entreprise fictive. « Notre idée peut être rachetée à la fin du concours pour vraiment voir le jour mais ce qu’on voulait surtout faire c’était montrer aux malades qu’il y a des solutions qui leur sont apportées. Des entreprises commercialisent déjà des couverts lestés mais il y a un manque de communication à ce sujet. On a voulu apporter de la lumière là-dessus », explique Baptiste.

Les étudiants ont dû rendre leur business plan le 15 avril et passeront leur oral pour défendre leur projet le 4 mai. Ils sauront alors s’ils sont retenus pour la finale du 19 mai.

 

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