La Ville de Villeurbanne s'est associée à cette mobilisation civique et Cédric Van Styvendael a invité tous les Villeurbannais et Villeurbannaises à se réunir sur le parvis de l’hôtel de ville, côté Henri-Barbusse, lundi 3 juillet à midi.

Le maire a pris la parole à cette occasion :

"Suite à la mort de Nahel, un fort sentiment d’injustice s’est réveillé, qui est toujours latent dans les quartiers les plus pauvres de notre pays. Le sentiment d’injustice, en lui-même, n’est absolument pas illégitime et, même s’il prend la forme d’un cri, d’une révolte, il doit pouvoir être entendu. Il est même du devoir des élus de la République de l’entendre. De notre devoir d’élu, de Maire, aussi, de trouver des voies pour que la colère et le chagrin n’emportent pas tout sur leur passage. La colère peut être légitime, son expression quand elle emprunte la voire de la violence et du saccage n’est pas acceptable".

"Au cours de ces nuits sans répit, pompiers, policiers, secouristes et parfois simples citoyens ont aidé à prévenir le pire. Je les remercie. [...] Il est de notre devoir d’élus d’étudier les raisons de la colère et d’y remédier. Pour le bien de tous les habitants, de notre ville. Pour que nous n’ayons plus à réparer des écoles brûlées par les élèves qui les ont fréquentées. Nous n’avons pas d’autre choix que de ré-apprendre à vivre ensemble. Il n’existe pas d’alternative qui ne nous mène pas à encore plus de violence, plus de chaos, plus d’injustice et de colère".

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