DoggyWorky montre patte blanche
22 février 2024
Astrid Belfer et son chien Roucky
Que ce soit pour des questions de bien-être au travail, d’organisation, d’équilibre entre vie professionnelle et personnelle, de plus en plus d’entreprises acceptent les chiens de leurs salariés au bureau, en témoigne la “journée mondiale du chien au travail” du 24 juin, tendance arrivée des Etats-Unis il y a quelques années. En France, il n'existe pas de loi spécifique interdisant ou autorisant d'emmener son chien au travail. Oui mais… Rien n’encadre cette pratique, qui peut aussi devenir source de nuisance si certaines étapes ne sont pas respectées. C’est là que DoggyWorky intervient.
Avant de lancer son entreprise, Astrid Belfer était ingénieur géologue, spécialisée dans les tunnels. Souffrant d’un stress post-traumatique, elle a commencé à développer un mal-être en entreprise, et c’est Roucky, son jeune berger australien, qui l’a aidé à surmonter cette épreuve. “Je n’osais pas parler de ce mal-être au travail, et j’avais besoin d’avoir mon chien près de moi… Alors un jour j’ai demandé si je pouvais venir avec lui, et mes employeurs, comme mes collègues, ont accepté”. L’expérience est un succès, tant pour Astrid que pour ses collaborateurs. “Alors je me suis dit que d’autres personnes pouvaient se retrouver dans cette situation et avoir besoin de la présence de leur chien pour surmonter le mal-être en entreprise, et c’est de là qu’est née DoggyWorky”.
Les clés d’une cohabitation réussie
Depuis le 1er janvier 2024, DoggyWorky propose ainsi d’accompagner les entreprises qui le souhaitent dans la gestion des chiens au travail. “C’est une sorte de gestion des ressources canines” plaisante Astrid Belfer. Pour que la cohabitation se passe bien, la jeune entrepreneuse mène un important travail en amont : “Tout commence avec une étude de faisabilité : je réalise un état des lieux de l’entreprise, de la superficie des locaux à l’environnement extérieur en passant par le type d’activité de l’entreprise et les publics qu’elle est susceptible de recevoir, afin de savoir quelles seront les mesures à prendre et les aménagements à prévoir si les personnes viennent au bureau avec leur animal”. Astrid réalise également une enquête auprès des collaborateurs, pour recenser les besoins, les attentes et les craintes des personnes concernées. Une fois cette phase de diagnostic effectuée, et si la démarche est envisageable, DoggyWorky établit une charte en fonction des caractéristiques de l’entreprise, des attentes des employeurs et des employés.
Puis vient le temps des formations. “Il y a toujours un gros travail à faire pour briser les idées reçues, qui vont souvent de pair avec des inquiétudes finalement faciles à résoudre”, explique Astrid Belfer. DoggyWorky propose ainsi des formations à destination des propriétaires de chien mais aussi des collaborateurs. “L’objectif c’est de réduire au maximum les risques, même si le risque zéro n’existe pas bien sûr”. Pour qu’un chien soit autorisé en entreprise, DoggyWorky demande des pièces justificatives, dont une assurance responsabilité civile et un certificat de sociabilité avisée par un éducateur canin. “Nous mettons à disposition des entreprises un panel d’outils pour attester que le chien est apte à venir en entreprise, mais aussi pour nous assurer que le bien-être des collaborateurs et de l’animal est respecté”. Une formation de sauveteur-secouriste chien complète d’ailleurs le package.
La main à la “patte”
À en croire les premiers témoignages, tout le monde y gagne : apaisement, réduction du stress, échanges facilités, augmentation de la créativité, prévention des risques psycho-sociaux, réduction de l’absentéisme, le tout sans perte de productivté… Pour Astrid Belfer et ses premiers clients, le chien en entreprise c’est un pari gagnant. “La présence de mon chien m’a aidé à surmonter un traumatisme. Sans lui, je ne serai sans doute jamais retournée au travail. Avec DoggyWorky, si je peux aider ne serait-ce qu’une personne à aller mieux en lui permettant d’emmener son chien au travail dans de bonnes conditions, j’aurais accompli quelque chose”, confie Astrid avec le sourire. Elle et Roucky peuvent être confiants, des entreprises de tous horizons commencent à leur faire confiance, et résonneront peut-être bientôt de jappements joyeux… mais pas trop fort bien sûr !
>> Contact : doggyworky.fr et contact@doggyworky.fr