C’est par une pièce jouée par des enfants que l’inauguration de la Filature a commencé. Ils ont raconté leur découverte des lieux, des bâtiments anciens, du chantier qu’on voit à travers les fenêtres. Oui parce que si la Filature existe, c’est pour faire vivre l’espace en attendant la fin des travaux sur le site de l’ancienne usine Auto-Châssis-International, du côté de Croix-Luizet. Alors pendant deux ans, les habitants vont pouvoir profiter des lieux aux côtés d’artisans, d’artistes, d’associations et de petites entreprises.
Pendant l’inauguration, tout ce petit monde s’est rencontré et les occupants ont parlé de leurs activités, de ce qu’ils vont proposer aux Villeurbannaises et Villeurbannais ces prochaines années.

Les visiteurs ont pu découvrir la « Lutherie sauvage » de l’ENM : un endroit où les collégiens pourront fabriquer et tester des instruments loufoques. Par exemple, avec une bouteille en plastique et une pompe à vélo, on peut faire de la musique ! « C’est du recyclage et ça impressionne les enfants parce qu’ils peuvent quand même accorder la note et choisir leur mélodie », explique Sirine Gadacha, musicienne et intervenante à l’ENM.

Ce qui a plu aussi ce soir-là, c’est le buffet concocté par Lieux Courbes, anciennement META, déjà présent sur l’occupation temporaire des Gratte-Ciel. Pour cette nouvelle aventure, ses membres ont prévu de faire participer les habitants à la vie culturelle du lieu. Pour cela, ils ont présenté le Pavillon, un espace fait pour que les habitants s’en emparent. « On a envie de mettre en avant les pratiques amateurs, que les gens du quartier aient un lieu pour ça », explique Lucy Vaseux, membre de Lieux Courbes.

^{L’œuvre collaborative a beaucoup plu aux enfants}

Vivre et créer ensemble, c’est le but de la Filature. Pour rendre hommage à cet objectif et marquer le début de l’occupation temporaire, les visiteurs ont participé à une œuvre collective. Tous ensemble, ils ont planté des fleurs qui resteront sur place pendant ces deux prochaines années.