Le ministre délégué en charge de la Sécurité du quotidien, Nicolas Daragon, était en visite au Tonkin ce vendredi, pour son officialisation. Cette BST est composée de 12 agents de police répartis en deux patrouilles et d’un chef de brigade. Établis sur le secteur du Tonkin de façon pérenne, ils pourront être mobilisés 365 jours par an. 

Répression, proximité et coopération

“La brigade spécialisée de terrain est investie d’une mission de répression mais aussi de proximité”, a souligné Nicolas Daragon lors de sa visite, rappelant l’importance de la coopération des policiers avec les habitants et les bailleurs du quartier. Des membres du collectif Tonkin Paix-sible ont d’ailleurs exprimé leur satisfaction : “Nous avons un dialogue franc et réaliste. Aujourd’hui on peut vous dire merci, mais on ne lâche rien et on reste vigilants. Pour nous ce qui comptera c’est le nombre de points de deal effectivement fermés”.

Une vision partagée par Cédric Van Styvendael, qui demande ce renfort policier depuis plusieurs années : “Ce qui m'importe c’est de répondre aux besoins des habitants, [...] de trouver des solutions pour améliorer leur sécurité. On a déjà déployé la vidéosurveillance, on travaille avec les habitants, avec la police nationale… Ce quartier est la preuve qu’on peut arriver à améliorer le quotidien des habitants en travaillant de cette façon”.

Actions complémentaires

L’installation de cette brigade spécialisée de terrain au Tonkin va permettre de redéployer les autres effectifs de police dans les différents quartiers de la ville. Si cette mesure est une bonne nouvelle pour les habitants, il reste à souligner que tout ne reposera pas sur elle. Des opérations complémentaires de prévention et de médiation scolaire, notamment, continuent d’être menées par la Ville pour endiguer durablement le narcotrafic.