Covid-19 : un centre de consultation à la salle Raphaël-de-Barros prêt à fonctionner

Un centre de consultation dédié au Covid-19, coordonné par la ville de Villeurbanne, en collaboration avec des médecins généralistes libéraux, un groupe de médecins remplaçants volontaires, le Médipôle et la Caisse primaire d’assurance maladie, est prêt à fonctionner à la salle Raphaël-de-Barros.
Un centre de consultation prêt à fonctionner à Villeurbanne

Un centre de consultation dédié au Covid-19 est prêt à fonctionner à la salle Raphaël-de-Barros. Un entrainement a eu lieu vendredi 3 avril avec les personnels mobilisés. Le centre de consultation est donc prêt à ouvrir si la situation sanitaire le nécessitait dans les jours ou semaines à venir.

Après validation des modalités de fonctionnement par l’Agence régionale de santé, il pourrait accueillir les personnes – qui n’ont pas de médecin traitant ou qui ne peuvent accéder à la téléconsultation –, potentiellement infectées par le Covid-19, sans signe de gravité (toux, fièvre ou sensation de fièvre, maux de tête…). L’un des objectifs est de désengorger les services des urgences et de permettre aux médecins des hôpitaux de mieux prendre en charge les cas les plus sévères.
 
Les médecins traitants, le service de régulation des urgences (15) ou les personnels de la plateforme téléphonique de la CPAM du Rhône (04 26 10 77 77) pourraient ainsi orienter les patients vers un rendez-vous au centre de consultation sauf pour les personnes en situation de précarité qui seraient accueillies directement sur place.
 
Dans un courrier adressé le 30 mars à l’Agence régionale de santé pour solliciter un accompagnement matériel du centre et un accord sur les modalités de rémunération des médecins, Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, a tenu à rappeler que : « Dans la lutte contre cette épidémie et cette course contre la montre, vous pouvez compter sur l’engagement de la ville de Villeurbanne pour ce qui relève de son rôle et de ses moyens. […] Un tel centre serait fort utile pour garantir un premier accès aux soins dans des conditions de sécurité optimales, tant pour les soignants que pour les patients, contribuer à éviter les arrivées non régulées dans les services d’urgence. En effet, tous les habitants ne seront pas équipés pour de la téléconsultation, ne disposent pas tous d’un médecin traitant et parfois certains cabinets médicaux ne seront pas en mesure de d’accueillir les patients dans de bonnes conditions. »
 

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