Mélodie Carecchio, professeure de flûte traversière
« On s’est démenés pour garder le contact avec nos élèves et assurer l’enseignement à distance, j’ai donné mes cours par visioconférence ou travaillé avec l’envoi de vidéos ou d’enregistrements que je commentais. J’ai aussi créé une sorte de blog autour de la flûte avec des exercices, des dessins animés, des pièces du répertoire… Mais le système a ses limites, on peut guider les élèves mais pas travailler en finesse, il a fallu s’adapter sans arrêt ! Heureusement, sur mes 20 élèves, je n’en ai « perdu » aucun. J’ai même été agréablement surprise de voir que certains, notamment des lycéens, qui d’habitude n’ont pas le temps pour travailler se sont vraiment investis. J’ai vraiment hâte de les revoir en vrai ! ».

Guillaume Hamet, professeur de hautbois
« Mes élèves ont entre 7 et 77 ans et j’ai le sentiment de leur avoir été utile ! Ils étaient friands de ces moments de pratique artistique, qui changent les idées. J’ai créé une chaîne you tube avec des tutoriels et où les élèves postaient des reprises qu’ils jouaient. Je pense qu’on ne s’en est pas trop mal sortis, avec les moyens techniques à notre disposition. Mais ce qui m’intéresse le plus dans mon métier c’est encadrer des groupes, qu’ils travaillent ensemble, s’écoutent et s’entraident, c’est ça qui est vivant. La pratique collective a souffert de cette période, j’espère pouvoir retourner à la normale à la rentrée… »

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