NOTRE GRAND DÉFI : PLUS DE NATURE EN VILLE

Le saviez-vous ?
Quand on pense nature, on pense souvent campagne. Mais la nature en ville a un rôle de premier plan pour la qualité de vie des habitants et préserver la biodiversité. A Villeurbanne on veut donner plus de place à la nature.
Plus de nature en ville

Plus de nature en ville, ça permet :

• De rafraîchir les villes en été : Les arbres d’ombrage font baisser la température de 3 à 5° dans les rues. Ce qui permet de réduire de 50 à 60 % la consommation énergétique des climatiseurs. 
• D’améliorer la qualité de l’air : Les arbres piègent une partie des particules fines émises par les véhicules.
• De la terre au sol plutôt que du béton permet à l’eau de circuler et donc de nourrir et de maintenir les sols. C’est aussi un moyen ded maintenir les sols et offrir des abris et des nids aux animaux.
• De vivre mieux en ville : 57 % des citadins rêvent de quitter la ville pour se rapprocher de la nature.(Sondage IFOP 2019)
85 % des Français considèrent importante la proximité avec un espace vert (UNEP-IFOP 2016)

Source : site internet agir pour la transition de l’ADEME, fiches “végétaliser nos villes”https://agirpourlatransition.ademe.fr/collectivites/fiches/vegetaliser-villes-agirhttps://ekodev.com/blog/On-en-parle/Les-enjeux-de-la-biodiversite-urbaine-en-12-chiffres-cles

 

Vrai ou faux ?

L’ensemble des services rendus par la nature équivaut à 125 000 milliards de dollars par an 

C’est vrai !

La biodiversité nous rend des services inestimables : pollinisation des champs, purification de l’eau, capture du carbone… Comme ces services ne sont pas pris en compte par les agents économiques et que le coût de leur dégradation n’est pas supporté par la société, rien n’incite à leur préservation. Sans aller jusqu’à mettre un prix sur une abeille ou une fourmi, reconnaître la valeur des services rendus par la nature permettrait d’attribuer un coût à leur destruction. 
Cette estimation représente 1,5 fois le PIB mondial !

 

Mes défis au quotidien 

Et moi, qu’est-ce que je peux faire ?

Je fais attention à ce que je mange  : 

Je réduis ma consommation de viande : Les cultures nécessaires à l’alimentation des bêtes sont la première cause de déforestation dans le monde. En achetant de la viande de meilleure qualité, et en petite quantité, on contribue largement à la sauvegarde des écosystèmes.
Je mange bio, local et de saison : L’agriculture biologique permet de préserver l’eau et les sols (en n’utilisant aucun engrais, ni pesticides), d’encourager la diversité des cultures et d'offrir un lieux de vie à de nombreuses espèces (fleurs sauvages, oiseaux, insectes pollinisateurs, etc.).
Les produits en circuits courts et de saison génèrent quant à eux moins de transport et de gaz à effet de serre, ce qui permet de lutter contre le réchauffement climatique, une des causes de la disparition des espèces.
J’évite les produits avec de l’huile de palme : La production de cette huile requiert une grande surface de culture. Elle est responsable de la déforestation massive dans les régions tropicales, notamment de la forêt amazonienne. La culture des palmiers cause ainsi la destruction de l’habitat de nombreuses espèces, obligées de se déplacer pour survivre. 

Je limite mes déchets : 

Je dis non au plastique : En 2018, Greenpeace estimait qu’entre 8 et 12 millions de tonnes de plastique finissaient chaque année dans les océans. Cette pollution a un effet dévastateur sur la faune et la flore marines, ainsi que sur les oiseaux qui se nourrissent de ces espèces. Pour limiter ce fléau, il est important de limiter l’utilisation du plastique dans notre quotidien, notamment les objets en plastique à usage unique (gobelets, pailles, sacs…)
Je rapporte mes médicaments en pharmacie : Chaque année, 2 500 tonnes de médicaments non utilisés sont jetés. Certains d’entre eux s’infiltrent dans les nappes phréatiques et rejoignent les cours d’eau. Cela a pour conséquence de perturber la reproduction, la croissance ou le développement des espèces aquatiques. 
Je me mets au compost : Le compost est un engrais naturel idéal pour entretenir son jardin tout en respectant les êtres vivants qui l’habitent ou qui le traversent pour se nourrir. En plus de réduire la quantité de ses déchets, jeter ses épluchures de légumes, coquilles d’œufs ou marc de café dans son compost maison rendra heureux fourmis, verres et hérissons !
J’apprends à cohabiter avec les espèces animales et végétales autour de chez moi
Quand je suis à l’extérieur, je fais attention à mes éclairages : La pollution lumineuse perturbe les insectes et animaux nocturnes. Pour limiter ses conséquences négatives, pensez à éteindre vos lumières la nuit, et quand vous êtes à l’extérieur, orientez-les vers le bas.
J’installe un hôtel à insectes : 70 % de la production alimentaire mondiale dépend des pollinisateurs (abeilles, bourdons, guêpes, papillons, etc.). Pour les protéger, vous pouvez installer un hôtel à insectes en bois dans votre jardin, sur votre balcon ou sur le toit de votre immeuble si vous obtenez l’accord de votre copropriété. 
J’entretiens un jardin : Les jardins en ville sont un habitat idéal pour les insectes pollinisateurs et les espèces souterraines. En plus, ils participent à améliorer la qualité de l'air et à contrer les îlots de chaleur en été. Pour limiter les besoins en eau et favoriser la biodiversité, veiller à choisir des arbres et des plantes adaptés à notre climat.
Je ne dérange plus les animaux lors de mes sorties : Lors de vos promenades, préférez les sentiers et tentez de rester le plus discret possible pour ne pas perturber la faune et la flore qui vous entourent. 
Source : https://www.leprogres.fr/environnement/2021/09/12/14-manieres-d-agir-a-son-echelle-pour-la-biodiversite

Je m’y mets et je choisis mon défi !

J’apprends à connaître la faune et la flore présentes à Villeurbanne en rejoignant le programme citoyen de recensement des espèces urbaines “Sauvage de ma rue”. Plus d'informations sur le site Sauvages de ma rue.
Je participe à la protection de la biodiversité en rejoignant une association près de chez moi, par exemple Arthropologia pour tout savoir sur les insectes, https://www.arthropologia.org/#
• la LPO pour mieux connaître les oiseaux : https://www.lpo.fr
Je fais attention à mon alimentation en participant à un ou plusieurs challenges Notre Grand Défi sur l’alimentation proposé par Villeurbanne : https://viva.villeurbanne.fr/l-essentiel/2022/avril/grand-defi-n-1-manger-local-et-de-saison
Je rejoins un des jardins partagés de la Ville :

 

Formulaire de demande de plantation citoyenne
Je plante des espèces mellifères riches en pollens et nectar pour contribuer à la pollinisation, sur le rebord de ma fenêtre, sur mon balcon, dans mon jardin. 
Exemples : un framboisier, un groseillier, un arbousier, de la bourrache, du romarin ou du thym.
Je jardine de façon responsable. Guide de l’ADEME, jardiner au naturel : https://librairie.ademe.fr/cadic/6345/guide-pratique-jardiner-naturel.pdf

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