ZAC Gratte-Ciel : vers un hyper-centre apaisé et vertueux
17 janvier 2023
Signature de la convention entre la Métropole et la Banque des territoires, en présence de Cédric Van Styvendael
Le projet “Logistique urbaine en quartier dense” de la ZAC Gratte-Ciel a remporté l’appel à projet “Démonstrateur de la ville durable” du programme France 2030, parmi 39 lauréats. Avec la convention signée le 17 janvier entre la Métropole de Lyon et la Banque des Territoires pour le compte de l’Etat, c’est l’étape d’incubation du projet qui est amorcée aujourd’hui, pour des retombées concrètes sur le quotidien des habitants et des habitantes.
Cette phase d’étude va en effet permettre de proposer des modalités de chantiers limitant, autant que faire se peut, les nuisances et les impacts des différents travaux de construction de la ZAC Gratte-Ciel, de 2023 à 2026. Plus encore, elle vise à dessiner les contours des expérimentations menées en faveur d’un centre-ville majoritairement piéton, où la livraison du dernier kilomètre pourra se faire à vélo, avec des aires de stationnement encadrées pour les artisans et les commerces de proximité. Les expérimentations, portées par la Société villeurbannaise d’urbanisme (SVU) seront alors menées avec 40 nouveaux commerces qui s’installeront dans le quartier dès 2026.
Si la Ville n’est pas signataire de la convention d’incubation, pour Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne, ces études doivent permettre de faire en sorte que “les travaux et les chantiers ne soient plus vécus comme un cauchemar quotidien”. Conscient des bouleversements que de nombreuses villes connaissent, il a également évoqué l’importance pour Villeurbanne de “transformer la ZFE en une opportunité pour les artisans et les commerçants en les soulageant de la dimension logistique de leur activité”. “Il s’agit, enfin, de libérer l’espace public afin de laisser place à plus d’animation et de lien social”, a-t-il rappelé lors de la conférence de presse.
Cette phase d’étude logistique, portée par la Métropole de Lyon, est permise par l’apport de 500 000 euros par la Banque des Territoires. L’enveloppe globale investie par cette dernière dans la mise en œuvre du projet pourrait atteindre 10 000 000 d’euros. “Ces réflexions, nous avions prévu de les mener dans tous les cas, mais sans ce soutien financier massif de la Banque des Territoires, l’ambition aurait nécessairement été plus modeste” a expliqué Cédric Van Styvendael.