“Cela fait vingt ans que la Ville place la lutte contre les discriminations au cœur de ses préoccupations”, a rappelé le maire, Cédric Van Styvendael, en introduction du séminaire du 29 novembre consacré à la santé. Après la mise en place de plans d’actions dans les secteurs de l’emploi, du crédit bancaire, ou plus récemment de la culture, Villeurbanne déploie en effet sa politique de prévention et de lutte contre les discriminations dans le domaine de la santé.

Le choix de cette thématique, qui est un des premiers sujets de préoccupation des Français.es, a notamment été guidé par des remontées de terrain, des travaux de recherches, des enquêtes et testings réalisés par le Défenseur des droits, faisant état de refus de soins, de complications dans l'orientation médicale ou de mauvaise médication. La crise sanitaire liée au Covid-19 a également révélé des inégalités et une surmortalité dans les quartiers prioritaires.

Une mobilisation collective

Chercheurs, chercheuses, professionnel.les de santé - dont des représentants du Médipôle -, de l’accompagnement social, associations et élus étaient ainsi réunis vendredi 29 novembre pour dresser le bilan de la situation mais aussi ouvrir le débat et partager leurs questionnements sur le sujet. Cette rencontre constitue la première étape du futur plan d’action local, qui associera étroitement les partenaires de la Ville souhaitant s’engager dans la démarche.

“Ce plan d’action, c’est un engagement pour la société toute entière ; nos ambitions peuvent paraître utopistes et il y aura des freins dont je suis coutumière, mais nous avancerons pas à pas”, a annoncé avec conviction Agathe Fort, adjointe à la Ville inclusive, à la lutte contre les discriminations et à la santé.